Paris – Tanger

Avant tout, avec ce mini-séjour à Tanger, je cloture une trilogie entamée à la toussaint 2008 avec Athènes, puis Naples en Juin. Je ne sais pas expliquer pourquoi mais j’avais très envie d’aller dans ces 3 villes, Athènes pour bien sur toute la civilisation grecque, Naples pour ses ruines romaines (mais j’y ai trouvé bien d’autres choses au final) et Tanger pour son côté sulfureux et ses écrivains et artistes.

Départ 8h30 sous un beau ciel bleu à Paris, arrivée 9h00 sous un beau ciel bleu aussi mais au Maroc cette fois-ci. J’ai eu la chance de pouvoir m’assoir au premier rang près du hublot (mais pour autant pas assez chance pour ne pas avoir de brume juste avant l’atterrissage quand l’Afrique est enfin apparue, donc pas de photos). En conséquence, j’ai pu sortir quasiment la première et passer en moins de 10 mn les formalités douanières (un seul douanier pour tout l’avion, je pense que ceux du fond ont du attendre un peu plus longtemps !!!). J’ai ensuite pris un taxi pour rallier le centre-ville. Facile, ils attendent tous à la sortie de l’aéroport et le prix fixe est affiché, juste une toute petite frayeur au départ quand mon chauffeur a ouvert le capot de la mercedes, j’ai cru qu’on allait rouler comme ça, mais c’était juste un problème de démarrage, j’ai croisé les doigts tout le long du trajet pour qu’on ne cale pas… Ma première impression sur Tanger est que cette ville est un immense chantier. Tout le long de la route, se sont succédés des résidences en construction à des stades plus ou moins avancés. Le taxi me dépose à l’hôtel avant 10h mais je ne peux pas avoir ma chambre avant 11h30, ils prennent néanmoins ma valise, ce qui me permet de commencer ma découverte de la ville. Mon hôtel est dans ce qu’ils appellent « la ville nouvelle » par opposition à la médina, mais au final le trajet à pied de l’une à l’autre est relativement court. Par contre, ça grimpe ! Tanger est à flanc de collines, pas mal de marches, de montée, de descente etc…Une grande partie de ma journée va être consacrée à me perdre dans la médina. Celle-ci n’a pas l’homogénéité de celle de Fès, ni son artisanat, mais je suis étonnée des couleurs rencontrées. Les maisons sont en général blanches mais avec des belles bandes de couleurs (bleu, rose, orange), ca flashe parfois pas mal. Beau marché de poissons et légumes bien appétissants. Petite pause avec un thé à la menthe vers 11h30 et re pause jus d’orange frais pressé vers 14h00. J’ai aussi profité de l’après-midi pour tester la coupe tangéroise. Trouver une coiffeuse dame n’a pas été une mince affaire, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il fallait lever le nez !!! Les coiffeurs pour dames n’ont pas pignon sur rue mais sont plutot au 1er étage qu’au RDC. Juste un petit panneau « Coiffure Isabel / Chez Loli » et je décide de monter les escaliers. En chemin, un monsieur me demande ce que je cherche, je luis dis « une coiffeuse », il me répond que celle-ci est réputée, donc, on verra bien 😉 Pourtant, le salon ne paie pas de mine, installé dans un appartement, pas d’affiche au mur, assez nu. Mais la patronne, une espagnole très bavarde (sans doute Isabel ???) sait mettre à l’aise avec ses anecdotes, et surtout parle très bien le français. J’ai également acheté mon billet pour Chefchaouen, départ demain 10h pour la merveille dont tout le monde m’a dit le plus grand bien…

Au final, une centaine de photos de la médina, plus de 4h d’arpentage de la ville sous un soleil bien chaud, je suis complètement claquée, je finis la journée par quelques brasses dans la piscine de l’hotel, et au repos sans meme manger, pas le courage de ressortir, je me rattraperai demain au petit déjeuner de l’hotel qui est parait-il gargantuesque !!!

Les voyages de Pascale

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