Paris – Urgench – Khiva

L’ouzbekistan… Un vol acheté en janvier après avoir rencontré une Isabelle en Jordanie qui m’ait vanté l’accueil Ouzbek. Je me revois encore lui dire : « Non franchement ca ne m’attire pas » en rigolant et une fois rentrée en France, d’avoir aimé les photos glanées sur le net, de m’être dit que finalement ca changerait agréablement de l’Asie du Sud Est. Et pour changer, ca change ! Ca commence dès l’enregistrement, avec une moyenne d’age des passagers d’au moins 65 ans, tous intégrés dans des groupes. Au final, nous devons etre 6 en individuel, un couple, trois mecs et moi.

La compagnie Usbekistan Airlines est plutot moyenne, nous sommes serrés comme des sardines et c’est vraiment rare avec mon mètre soixante que mes genoux touchent le siège de devant ! Il fait de surcroit très chaud, les boissons sont rares. Par contre, le repas est correct bien que troublé par des turbulences qui m’obligeront à boire mon verre de vin rouge au goût de guignolet quasi cul-sec pour éviter de me trouver aspergée de la tête aux pieds… Nous sommes arrivés en avance à Urgench, j’ai passé rapidement les formalités en laissant les groupes derrière moi (visas de groupe=file d’attente interminable) et je me suis retrouvée à 6h10 devant l’aéroport, sans personne pour me prendre en charge mais avec des guides francophones qui attendaient leurs groupes. Mon taxi est arrivé très rapidement et nous sommes partis pour Khiva (Xiva sur les panneaux de signalisation) sous le lever du soleil, absolument splendide par ailleurs en raison d’un ciel limpide.

Ma chambre n’est pas prête avant 9h, pour passer les deux heures, une des activités est le change. 3300 soums pour 1 euros, ca fait plus de 300000 soums pour 100 euros, sachant que le plus gros billet est de 1000 soums, voilà comment on se retrouve avec une liasse pas possible de plus de 300 billets entre les mains que le gars de l’accueil vous compte et recompte pour être sur que le compte y est…