Ayaz Qala

Khiva – Ellik kala

Endormie à 21h, lever à 7h30, une bonne grosse nuit quasi ininterrompue, ca fait du bien. Petit déjeuner assez local avec pomme de terre, riz, ratatouille froide et œuf et départ pour les forteresses/citadelles dans le désert (Ellik kala) avec Michèle et Daniel, rencontrés hier. Premier arrêt ravitaillement en gaz (il y a un problème avec le pétrole en Ouzbekistan, nous a dit le chauffeur et on veut bien le croire vu la file d’attente pour la station !!!), nous avons du descendre de la voiture, c’est comme Fort Knox avec contrôle des papiers, mais notre chauffeur a pris la file rapide et ça n’a pas pris plus de dix minutes. Rien d’exceptionnel le long de la route, dans un état pas si déplorable que ca, à part des champs de coton. Nous avons fait un arret pour regarder la récolte ca a l’air très long à la main, des femmes et des étudiants essentiellement, chacun doit en ramener 50kg par jour. Le coton fraichement ramassé est très doux, ca m’a fait penser au poil de lapin !

Puis nous sommes arrivés à la première des cidatelles, Kyzyl Kala, la plus modeste des trois de la journée, mais nous ne le savions pas à ce moment là … Quelques murailles en pisé, une jolie vue sur les environs encore assez verts mais difficile d’imaginer quoi que ce soit. Nous avons ensuite continué sur Toprak Kala, mieux conservée, on peut encore voir des murs intérieurs des salles, des couloirs et un panorama sur les atentours, déjà bien plus arides, avant d’arriver à Ayaz Kala, sans nul doute la plus impressionnante, perchée sur un éperon rocheux, elle en plein milieu du désert. Le camp de yourtes où j’avais envisagé de dormir est au pied, aucun regret d’avoir changé mes plans, l’interet est surtout d’aller se balader au lac salé qu’on aperçoit au loin et qui semble inacessible en voiture. Les paysages sont vraiment fantastiques ici et malgré la chaleur et le désert, tout était très supportable grace à un vent rafraichissant.

Arrêt déjeuner ensuite à Bustan/Boston, au « Diy Dor » (a priori, ca veut dire rendez-vous en Ouzbek), un resto non touristique que nous a conseillé notre chauffeur et vraiment, c’était super. Un pain bien frais et croustillant, des « samsas » (petits pains farcis à la viande et oignons), un régal et aussi des raviolis à la viande et aux œufs accompagnés d’un yaourt de brebis délicieux.

Nous avons mangé dehors dans un jardin fleuri assis en tailleur autour de la table dans les fameux lits surélevés garnis de coussins. Le resto proposait aussi des salles cloisonnées, une table de 8 couverts par salle, convivialité limitée !

Douche bienvenue au retour sur Khiva vu la couche de poussière qui m’enrobe. Je rencontre à la réception Cathy qui rallie aussi Bukhara demain et pense à se greffer à un groupe existant faisant le trajet en taxi. Ne pouvant pas présager de la décision de mes co-voyageurs, je lui demande de m’accompagner au RDV que j’ai à 19h avec Michèle, Daniel et Rachid, le proprio d’un BB en ville qui nous arrange le transfert. En attendant, montée express au minaret de l’Islam Khodja, toute une expédition, des marches à grimper à 4 pattes dans le noir parfois, pour atteindre les 57 m d’où on surplombe la ville. Nous attendrons Rachid près d’une heure sans le voir, Cathy finalement prendra le bus, j’irai diner avec Michele et Daniel d’un poivron farci (menu unique et plutot diététique:-)) avant enfin que Rachid nous confirme que le chauffeur de taxi passera nous chercher demain à 8h30.

Les voyages de Pascale

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Une réflexion sur « Khiva – Ellik kala »

  1. Au delà des beaux paysages, c’est surtout ta belle casquette que je remarque !!! 😉
    Blague à part, vue la grisaille ambiante … ton beau ciel bleu fait envie …
    Bonne continuation !

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