par Journée de transfert aujourd’hui. Je quitte Sozopol pour Nessebar, mais pas de ligne directe, il faut repasser par Bourgas et changer de bus.J’ai vu qu’il y avait moins de bus le weekend, j’ai décidé de prendre celui de 9h30, je suis partie sous un ciel très très gris, la météo annonçait zéro heure de soleil aujourd’hui.
Pourtant en arrivant sur Burgas, ça a commencé à lever, à 11h15 je suis arrivée à Nessebar (ville nouvelle) sous de belles éclaircies. La notion de ville nouvelle a son importance car c’est là où je loge, mais le centre touristique est à Nessebar vieille ville. Certains bus allaient à la vieille ville, d’autre seulement à la ville nouvelle. Je pensais que l’arrêt serait plus près de ma nouvelle chambre, mais bon, je me suis retrouvée avec une bonne dizaine de minutes à marcher et c’était ok.
Par contre, une fois sur place, je suis tombée sur la maman du gérant, qui ne parlait pas anglais et c’était un peu compliqué. Elle a appelé son fils, qui m’a dit que la chambre serait prête dans 30mn, vu le soleil, je n’ai pas voulu attendre et je suis partie en laissant mon sac. Autant Sozopol était vide, autant Nessebar est active, on est aussi samedi, ceci explique sans doute cela.
L’arrivée sur la vieille ville sous le soleil, et en T shirt a été très agréable. Je suis rentrée dans les fortifications, j’ai tout de suite vu qu’il y avait une fête avec pleins de tables et de chaises devant une scène. Je me suis lancée pour commander à manger (au poids) dans un stand de bouffe. Beaucoup de poissons frits, j’aime pas vraiment ça, mais j’ai trouvé une salade de moules au citron et à l’aneth qui avait l’air sympa, que j’ai accompagnée de poivrons grillés et de pain. Cerise sur le gâteau, des femmes bulgares en costume traditionnel sont apparues. En fait, je suis tombée en pleine fête du poisson, et les chants ont commencé. D’abord un groupe de femmes habillées normalement mais les chants étaient sympas, puis les costumées mais le son était plus pourri. J’ai fait un tour à l’Office de tourisme, un bâtiment énorme avec zéro touriste dedans. Le monsieur a été très aidant, m’a filé un plan de la ville avec les nombreuses églises à visiter, mais par contre, n’a pas pu trop me renseigner pour mon bus pour Varna. Le fait qu’il n’y ait pas de gare routière complique un peu la chose, il m’a indiqué les bureaux de la compagnie et m’a expliqué qu’il fallait acheter les tickets à l’avance en allant à Sunny Beach (la grande zone hôtelière devant la plage a quelques kilomètres) en prenant un bus. Oh la la… Pas du tout envie d’aller là bas. J’ai préféré acheter le ticket sur internet vu que l’agence de la compagnie était fermée. Pour le bus stop, j’ai traduit ce qui était sur la porte avec le téléphone, il semble qu’il y ait deux arrêts, au port et a côté de la chambre. J’espère surtout que je ne vais pas le louper car c’est le seul de la journée de Nessebar ou alors il faudra que j’improvise…
Après ça je tombais de sommeil, je suis vraiment fatiguée vers 14h ces derniers jours alors que j’ai l’impression de me réveiller reposée vers 7h du matin. Repos de 14h30 à 16h30 avant de repartir pour la vieille ville sous un ciel plus couvert mais avec une grande douceur et zéro vent.Le concert était toujours en cours, avec cette fois ci un groupe de Grèce, mais j’ai voulu manger au resto plutôt qu’au stand. Il y en a tellement que j’ai eu du mal àchoisir. J’avais envie d’un truc léger, j’ai pris la salade bulgare (tomate, concombre, olive au singulier car il y en avait une seule !, poivron, oignon, fromage râpé). Il y avait de la charcuterie, je me suis dit que ce serait l’occasion de goûter, 100g c’était pas trop gros sauf que je me suis retrouvée avec une seule sorte, une grande assiette pleine de tranches de saucissons. Bon, comme à côté la salade était légère,ça l’a fait.
Mon bilan sur la ville de Nessebar est mitigé, après avoir vu Sozopol dans des conditions idéales, je trouve Nessebar trop pleine de magasins et restaurants pour être charmante. Malgré tout, être dans une ville animée ça fait aussi du bien et j’ai adoré l’ambiance festive et le repas improvisé. Retour sous une fine pluie, évidemment j’étais partie confiante sans kway, j’ai vraiment accéléré le pas pour limiter les dégâts !
