Bien dormi, en pleine forme pour cette nouvelle journée de transport. Je commence par aller acheter mon billet de bateau pour Cebu. Le départ se fera à 11h20. J’ai un peu plus de deux heures à tuer. Après avoir pris quelques photos des alentours du port, je vais refaire un tour au centre ville de Tagbilaran mais impossible de trouver le marché, je déambule une nouvelle fois dans les boutiques, le temps de revenir à l’hôtel prendre mon sac, je suis à 10h20 au port. Pour tuer la dernière heure, j’ai une nouvelle fois recours au massage par les non-voyants. 30 mn à me faire pétrir la tête, la nuque et les mains. Pas mal, assez tonique.
J’ai changé de compagnie de bateau (Weesam), pas de wifi à bord mais un beau pont arrière où on peut prendre l’air pendant tout le trajet, ce qui est tout de même largement plus agréable que de rester confiné dans une salle climatisé avec un DVD à fond.
A 13h30, nous sommes à quai. Quelques philippins (adultes et enfants) embarqués sur de frêles esquifs, viennent mendier à l’arrivée du bateau, se collant à notre ferry au risque de renverser. Ils ont même confectionné des « recueilleurs à pièces », des morceaux de bâches tendus entre deux bouts de bambous de telle sorte que si une pièce est lancée, ils puissent l’attraper correctement. Ça fait quand même un peu mal au cœur, mais j’ai rien donné pour ne pas encourager.
Il me reste 5h00 avant le décollage. Je me rends au SM City Mall, le plus grand centre commercial du coin. Il y a un « traveller lounge » où on peut déposer son sac, prendre une douche, recharger son portable, utiliser le wi-fi etc…J’avais prévu de visiter un musée à Cebu mais je me rends compte en tapant mon compte-rendu que j’ai complètement oublié… Il y a tellement à voir dans les boutiques. Je ne suis pas une fana de shopping mais c’est tellement différent de chez nous, c’est particulièrement flagrant au supermarché où on peut faire le parallèle avec nos supermarchés occidentaux. Les fruits pour la plupart sous-vides alors qu’ils ont des marchés traditionnels qui regorgent de produits frais, les poissons séchés qui s’étendent sur des mètres de linéaire…J’adore ! A noter aussi que sans doute en raison de la multitude de fast food présents aux Philippines, les philippinas sont pour certaines plutôt bien en chair pour des asiatiques et que des boutiques leur sont dédiées avec des mannequins en vitrine également bien rembourrés. Le premier, je me suis dit : tiens c’est bizarre, ce vêtement grossit même le mannequin, il doit être vraiment mal taillé. Au second, j’avais compris…Ouh là, déjà 17h30, faut que j’accélère, Cebu est souvent embouteillée, et le trajet pour l’aéroport peut être long. Je tombe heureusement sur un fangio qui m’y emmène pour 125 php alors qu’à l’aller, j’avais payé 270 !!!
Alors commence l’attente de l’aéroport. Je discute 10 mn avec deux corses assez machos qui trouvent que les européennes sont vraiment casse-pieds à côté des asiatiques. L’un deux sort avec une chinoise et a priori, c’est génial, elle ne se plaint jamais et est toujours d’accord. Franchement, ça me dépasse qu’on puisse encore au XXIème siècle encore en être là…Mon vol part dans une 1h10. Prochain article de Hong Kong si le wifi fonctionne dans ma guesthouse !
elle ne se plaint jamais et est toujours d’accord….
c’est ce que je préfère dans le texte, à méditer en rentrant
Hélène,
pour moi, c’est tout médité… La morale de l’histoire, c’est que certaines ont (à juste titre) des velléités d’indépendance et quand le monsieur appréciant la soumission et la douceur de la femme asiatique, a investi dans un commerce en Asie, sa femme le flanque à la porte et récupère le pactole, facile, tout est à son nom 😉 !
Après, faut pas généraliser, il y certainement des couples sincères basés sur de réels sentiments !