Une année que je n’étais pas partie à l’étranger, 4 voyages annulés et une fracture du poignet en 2020, je commençais 2021 déjà bien fatiguée… J’ai donc craqué début janvier pour un billet d’avion au départ de Nantes pour les Canaries à 50 euros. Quand je l’ai acheté, Lanzarote était en niveau 3 et demandait juste un test PCR pour entrer. Entre-temps, l’île était passée au niveau 4 et la France exigeait un test PCR pour rentrer en France. Jusqu’à la semaine précédente, je ne savais pas si j’allais m’envoler.
Quand j’avais réservé, Volotea indiquait que les billets étaient échangeables sans frais jusqu’à fin septembre, c’est l’option sur laquelle je suis d’abord partie vu les incertitudes actuelles. Mais Volotea est un peu menteuse sur les bords, et au final modifier le billet s’avérait plus coûteux que d’en racheter un autre et perdre celui de Lanzarote.
Perdu pour perdu, j’ai donc décidé de faire comme si j’allais partir mais mes annulations à répétition de 2020 ne me donnaient pas grand espoir. J’ai pris Rdv pour le test PCR le jeudi, attendu le Jeudi soir le résultat négatif pour prendre 3 nuits d’hotel annulables jusqu’au jour du vol, puis la location de voiture. Coup de bol supplémentaire,
Lanzarote est repassee en niveau 3, ce qui signifiait ouverture des Restos le soir jusqu’à 22h. Plus le samedi approchait, plus cette fois ci, il semblait bien que j’allais pouvoir enfin décoller ! L’arrivée à l’aéroport de Nantes dans un silence mortel fût particulière, tellement de places de parking vides partout, pas de bruits d’atterrissage ou de décollage, une ambiance surréaliste avec seulement 5 vols au départ pour l’après-midi, deux pour la Suisse, deux pour les Canaries et un pour Paris. Je n’ai trouvé qu’un sandwich de la veille mais ce n’etait pas grave, j’allais décoller !
À ma grande surprise, l’avion était quasi plein, pas plus d’une dizaine de place libres, ce qui m’a rassurée sur le maintien du vol retour. Rien de spécial sur le vol, masque obligatoire évidemment. L’arrivée fût aisée également, on m’a juste scanné le QR code du formulaire de santé espagnol et une dame avec une caméra thermique surveillait les arrivants.
Ensuite, récupérer la voiture, filer à l’hôtel à Costa Teguise et enfin, se poser à une terrasse et boire un verre de vin accompagné d’un plat. Un truc tout bête mais pas possible en France depuis déjà plusieurs mois…