Après un pancake ananas et un thé avalé à l’arrache à la Guest house, je grimpe dans le bus à 6h45 pétantes. A 7h00, c’est parti pour 9h00 de trajet, ça paraît dingue mais c’est le meilleur trajet pur rejoindre Vigan qui a vol d’oiseau ne doit pas être à plus de 150 km. Le bus n’est pas climatisé alors je me suis mise tout devant près de la porte qui reste toujours ouverte. Cette journée de transport en commun m’a permis de me mettre à la page sur les snacks de voyage philippins. Dans tous les pays d’Asie que je connais, à chaque dépose importante de passagers, des camelots montent dans le bus pour proposer boissons et nourriture. Ici, le plus fréquemment proposé, c’est du gras de porc frit. Je n’ai pas compris le nom local mais je le reconnais bien pour en avoir vu des sacs entiers à Bangkok. C’est pas mauvais, ça a un goût de curly au bacon. Ensuite, viennent des cacahouètes grillées avec de l’ail si j’ai bien vu, puis des patisseries à base de noix de coco (des flans et des espèces de barres enveloppées dans des feuilles de bananier a priori passées au barbecue vu leur couleur carbonisée.
Finalement, j’arrive enfin à Baguio à 16h00 dans le brouillard et avec un temps plutôt frais . J’ai prévu de prendre une chambre plus chicos à 1200 php mini, et j’atterris à l’hôtel VENIZ en chambre junior (junior parce que la fenêtre est minuscule, je pense !) . Par contre, tout le reste est top : lit moelleux, salle de bain immense etc…Je me douche vitesse grand V car il faut absolument que je récupère du change. Première banque : fermée. Deuxième : idem. Troisième : il faut deux pièces d’identité (je n’ai que mon passeport !). Quatrième : un bureau de change où ils ne changent que des US dollars. Cinquième : un bureau de change qui accepte les euros avec une seule pièce d’identité mais à un taux ridiculement bas – 59 php par euro, une misère !!! Faute de mieux, je m’en accommode et peux enfin visiter rapidement Baguio. Tout d’abord, cette ville m’a beaucoup plu. Très moderne avec ses centres commerciaux et en même temps traditionnelle avec son marché et ses marchands de légumes sur les trottoirs. Egalement des stands de nourriture, avec des brochettes d’oiseaux bien appétissantes 😉 Il fait déjà nuit, je ne veux pas trop me coucher tard pour prendre le bus de Vigan vers 8h00 le lendemain (il faut 5h00 de trajet, donc arrivée à 13h00 pour bien avoir le temps de visiter la ville), je me rends donc à un restaurant mongolien cité par le guide (a priori, il y en a aussi un dans l’hotel, ca m a l’air d’être typique d’ici). « O’ Mai Khan » propose un buffet BBQ à volonté « eat-what-you-can » mais vu que je n’ai pas mangé ce midi, ca me semble approprié.
Alors qu’est ce qu’un BBQ mongolien ? Ben c’est une trentaine de saladier où l’on choisit ce que l’on veut. On commence par la viande (porc, boeuf, poulet, abats) qu’une hôtesse vous sert dans un bol, puis, on choisit des légumes en julienne, des végétaux et des graines (poivrons, oignon, concombre, feuille de patate douce, salade, carotte, soja, tofu, sésame, cacahouètes moulues etc…) et enfin, on met des sauces et/ou des huiles (soja, sauce d’huitres, huile de sésame, piment, crème d’ail, curry, etc…). Ensuite, on donne ça à un monsieur dans un bocal en verre central qui sue sang et eau devant une immense plaque chauffante en échange d’un numéro. Quelques minutes plus tard, le bol vous revient avec votre mélange cuit. Super bon. J’ai refait une deuxième passe plus relevée. Bon aussi avec un goût différent mais le problème est que si vous faites un mélange super, il est ensuite impossible de le reproduire à l’identique tellement on met d’ingrédients !
Je rentre à l’hôtel ou je profite ensuite du wi-fi pour prendre des nouvelles du Monde ! Je ne sais pas ce qui se passe mais j’entends des dizaines de jeunes filles hystériques hurler comme si le dernier groupe à la mode venait d’entrer dans l’hôtel. Un groupe de philippins fort sympathiques présents à Baguio pour leur travail, m’explique qu’il s’agit d’une « party » qui a lieu dans l’hôtel de 20h00 à 22h00. Je n’ai pas trouvé d’équivalent français à ce genre de manifestions en milieu de semaine ! Ensuite, la conversation a repris avec son lot de questions habituelles. D ou je viens ? Qu’est ce que je fais aux Philippines ? Pourquoi je voyage seule ? Les philippins aiment discuter et plaisanter et c’est bien agréable pour moi ! Chaque jour, j’ai des échanges que ce soit dans le bus (une dame m’a expliqué comment lire un ticket – faut dire que c’est tellement poinconné que c’est tout un art !), dans la rue ou dans les hôtels…
Je me couche finalement à près de 23h30. Ça va être dur demain !
Après un pancake ananas et un thé avalé à l’arrache à la Guest house, je grimpe dans le bus à 6h45 pétantes. A 7h00, c’est parti pour 9h00 de trajet, ça paraît dingue mais c’est le meilleur trajet pour rejoindre Vigan qui a vol d’oiseau ne doit pas être à plus de 150 km. Le bus n’est pas climatisé alors je me suis mise tout devant près de la porte qui reste toujours ouverte. Cette journée de transport en commun m’a permis de me mettre à la page sur les snacks de voyage philippins. Dans tous les pays d’Asie que je connais, à chaque dépose importante de passagers, des camelots montent dans le bus pour proposer boissons et nourriture. Ici, le plus fréquemment proposé, c’est du gras de porc frit. Je n’ai pas compris le nom local mais je le reconnais bien pour en avoir vu des sacs entiers à Bangkok. C’est pas mauvais, ça a un goût de curly au bacon. Ensuite, viennent des cacahouètes grillées avec de l’ail si j’ai bien vu, puis des pâtisseries à base de noix de coco (des flans et des espèces de barres enveloppées dans des feuilles de bananier a priori passées au barbecue vu leur couleur carbonisée).
Finalement, j’arrive enfin à Baguio à 16h00 dans le brouillard et avec un temps plutôt frais . J’ai prévu de prendre une chambre plus chicos à 1200 php mini, et j’atterris à l’hôtel VENIZ en chambre junior (junior parce que la fenêtre est minuscule, je pense !) . Par contre, tout le reste est top : lit moelleux, salle de bain immense etc…Je me douche vitesse grand V car il faut absolument que je récupère du change. Première banque : fermée. Deuxième : idem. Troisième : il faut deux pièces d’identité (je n’ai que mon passeport !). Quatrième : un bureau de change où ils ne changent que des US dollars. Cinquième : un bureau de change qui accepte les euros avec une seule pièce d’identité mais à un taux ridiculement bas – 59 php par euro, une misère !!! Faute de mieux, je m’en accommode et peux enfin visiter rapidement Baguio. Tout d’abord, cette ville m’a beaucoup plu. Très moderne avec ses centres commerciaux et en même temps traditionnelle avec son marché et ses marchands de légumes sur les trottoirs. Egalement des stands de nourriture, avec des brochettes d’oiseaux bien appétissantes 😉 Il fait déjà nuit, je ne veux pas trop me coucher tard pour prendre le bus de Vigan vers 8h00 le lendemain (il faut 5h00 de trajet, donc arrivée à 13h00 pour bien avoir le temps de visiter la ville), je me rends donc à un restaurant mongolien cité par le guide (a priori, il y en a aussi un dans l’hôtel, ça m’a l’air d’être typique d’ici). « O’ Mai Khan » propose un buffet BBQ à volonté « eat-what-you-can » mais vu que je n’ai pas mangé ce midi, ca me semble approprié.
Alors qu’est ce qu’un BBQ mongolien ? Ben c’est une trentaine de saladiers où l’on choisit ce que l’on veut. On commence par la viande (porc, boeuf, poulet, abats) qu’une hôtesse vous sert dans un bol, puis, on choisit des légumes en julienne, des végétaux et des graines (poivrons, oignon, concombre, feuille de patate douce, salade, carotte, soja, tofu, sésame, cacahouètes moulues etc…) et enfin, on met des sauces et/ou des huiles (soja, sauce d’huitres, huile de sésame, piment, crème d’ail, curry, etc…). Ensuite, on donne ça à un monsieur dans un bocal en verre central qui sue sang et eau devant une immense plaque chauffante en échange d’un numéro. Quelques minutes plus tard, le bol vous revient avec votre mélange cuit. Super bon. J’ai refait une deuxième passe plus relevée. Bon aussi avec un goût différent mais le problème est que si vous faites un mélange super, il est ensuite impossible de le reproduire à l’identique tellement on met d’ingrédients !
Je rentre à l’hôtel ou je profite ensuite du wi-fi pour prendre des nouvelles du Monde ! Je ne sais pas ce qui se passe mais j’entends des dizaines de jeunes filles hystériques hurler comme si le dernier groupe à la mode venait d’entrer dans l’hôtel. Un groupe de philippins fort sympathiques présents à Baguio pour leur travail, m’explique qu’il s’agit d’une « party » qui a lieu dans l’hôtel de 20h00 à 22h00. Je n’ai pas trouvé d’équivalent français à ce genre de manifestions en milieu de semaine ! Ensuite, la conversation a repris avec son lot de questions habituelles. D’où je viens ? Qu’est ce que je fais aux Philippines ? Pourquoi je voyage seule ? Les philippins aiment discuter et plaisanter et c’est bien agréable pour moi ! Chaque jour, j’ai des échanges que ce soit dans le bus (une dame m’a expliqué comment lire un ticket – faut dire que c’est tellement poinçonné que c’est tout un art !), dans la rue ou dans les hôtels…Je me couche finalement à près de 23h30. Ça va être dur demain !