Cebu – Siquijor

J’ai changé d’avis. Vu les nombreux kilomètres que j’ai parcourus ces derniers jours, je zappe l’étape Apo Island et étends mon séjour à Siquijor. Toute la semaine passée, je n’ai croisé que des personnes enchantées de leurs vacances à Siquijor, elle doit bien mériter qu’on y consacre 5 jours.

Ce matin, je me mets donc en quête d’un bateau pour Siquijor, d’une carte SIM locale pour mon téléphone, les deux québécois rencontrés il y a quelques jours m’ayant fait comprendre la nécessité de réserver.

Le bateau, c’est facile, il n’y a pas 36 compagnies à faire le trajet et le départ est à 3h30, arrivée vers 8h00. A proximité du port, il y a le fort San Pedro, j’en profite pour y passer mon quart d’heure culturel de la journée. Il s’agit d’un fortin espagnol construit initialement en bois à l’arrivée des espagnols puis en belles pierres de taille ensuite.

Je passe ensuite à l’opération carte SIM. Autant le dire tout de suite, Cebu ne m’inspire pas du tout, je n’ai pas envie de m’y promener à pied aussi, c’est taxi à chaque déplacement. Pour la carte SIM, le mieux, à ce qu’il me semble, c’est d’aller dans un de ces immenses centres commerciaux que les asiatiques affectionnent. Y en a un justement pas trop loin, j’y trouve tout ce que je voulais, carte SIM et recharge de 15 mn de conversation.

Retour à l’hôtel pour fignoler toutes mes résas. Premier appel : complet. Deuxième : complet. Troisième : chambre familiale à 2500 php. Quatrième : de la dispo mais si je m’engage sur au moins 3 nuits. Je suis en train de donner mon accord pour cette dernière option faute de mieux, quand clac, le téléphone coupe alors que je tente avec moult difficultés d’épeler mon nom… plus de crédit. Je finis par demander au réceptionniste d’appeler pour moi, il s’est montré bien sympa sur ce coup là ! et un tip de 50 php bien mérité !

Avec tous ces contretemps, il est déjà l’heure d’aller au port. C’est bien rôdé, comme à l’aéroport, on enregistre les bagages dont on ne s’occupe plus ensuite, et on vous attribue un numéro de siège. Y a plus qu’à aller dans la salle d’attente (connectée wi-fi bien sur !) et attendre le départ. Petite cerise sur le gâteau, il y a aussi le wi-fi dans le bateau et c’est du bateau que je vous écris cette petite bafouille ! On n’arrête pas le progrès. Depuis que je suis ici, j’ai eu du wi-fi quasi partout (sauf en montagne), ça doit quand même rayonner sévère. Quel contraste entre cette technologie omniprésente et l’équipage du bateau qui remplit le réservoir jerrican par jerrican…

Cette balade en plein air est bien agréable depuis que j’ai quitté l’espace climatisé au niveau sonore impressionnant (encore le film avec Travolta, « from paris with love » !!!) pour le niveau supérieur où quelques sièges en plein air permettent de profiter des effluves de gasoil 🙂 On arrive enfin à Siquijor après un arrêt à Bohol puis Dumaguete. Il est 20h45, il fait nuit noire. Une horde de chauffeurs attend les touristes pour les emmener à leur destination. 20 mn plus tard, pour 150 php, je suis au Royal Cliff resort. Ça n’a pas l’air mal. La chambre est spacieuse. Je me fais servir une escalope de poulet panée accompagnée de riz à l’ail, on a vu pire !