Bohol – Tagbilaran – Chocolate Hills

La matinée démarre par un changement de chambre. Je passe d’une « standard single » à une « deluxe single » car la première chambre a été réservée. Je n’y ai pas vu grande différence à part le prix 😉

J’attaque ensuite le morceau de choix de la journée, les fameuses « chocolate hills », les célèbres collines de Bohol. Départ en tricycle pour la gare routière de Dao Bus, puis bus pour Carmen. Comme je n’ai pas déjeuné, je teste d’excellentes brioches aux mangues en attendant le départ. Nous avons à peine quitté la gare qu’il faut déjà s’arrêter pour cause de crevaison ! Changement de la roue en moins de 15 mn, chapeau les gars ! A 11h00, je suis enfin arrivée au « chocolate hills complexe » après avoir parcouru une très jolie route de montagne. J’ai eu aussi de brefs aperçus de Lomboc et de sa rivière qui a une drôle de couleur un peu verte. Pour monter au point de vue, deux solutions : un escalier bien raide ou un petit sentier en épingle à cheveux, à vous de choisir ! Par contre, la météo n’est pas avec moi, quelques gouttes, des nuages gris, pas de quoi faire la photo du siècle. Enfin, faudra s’en contenter. Même en discutant quelques minutes avec Benoit, un français en voyage solo, le temps n’a pas varié, pas de méga rayon de soleil pour illuminer les collines…

Redescence tranquille sur Tagbilaran mais à l’arrivée, le temps est toujours aussi humide. Je fais donc un nouveau tour au gros centre commercial juste à côté de la gare routière. On y trouve de tout (à manger, à boire, cinéma, supermarché), je me contenterais d’un T-shirt souvenir et d’un cornet de glace maison mangue-ube !

Retour à l’hôtel où je ne passe qu’en coup de vent, histoire de mettre dans mon sac un morceau d’ossau iraty qui n’a pas trop bien supporté le voyage et quelques bouquins français que je souhaite remettre à Yannick, un français qui a monté un resort à Panglao « Villa Belza » et dont je lis depuis longtemps les avis éclairés sur les forums. J’avais pensé un moment y loger mais je souhaitais organiser par moi même mes excursions et Tagbilaran m’a semblé une bien meilleure base pour cela par sa proximité avec la gare routière. De plus, la perspective d’un environnement franco-français pendant 3 nuits me tentait moyennement. Néanmoins, pourquoi ne pas aller y diner un soir ?

Je m’arrête d’abord dans un centre de massages où je me fais masser les pieds pendant 1h00, puis me rends au terminal des jeepneys pour Panglao. Le jeepney est bondé, nous sommes plus de trente là-dedans, ils ont même ajouté des sièges en bois au milieu pour que tout le monde puisse s’assoir. Le trajet pour Alona beach m’a semblé interminable, il pleut, la nuit est tombée, c’est plutôt tristounet. A la descente du jeepney, un moto-taxi m’interpelle et propose de me déposer. Comme il n’y a pas foule à m’attendre, pourquoi pas… Il me propose également de me retourner sur Tagbilaran après le diner et j’accepte pour 150 php. Pourvu qu’on soit un peu flexible sur le confort, tout s’arrange très facilement. A « villa belza », c’est comme je m’y attendais très francophone. Yannick et sa femme Eva gère leur resort comme une maison d’hôtes et mangent à la même table que les vacanciers. Il est même possible de boire du vin et de manger du pain « comme à la maison ». Bon poisson grillé (darne de thon) et délicieux gâteau à la mangue nommé Mango Float (enfin une pâtisserie faite maison !), y a pas à dire, ça finit la journée…

Les voyages de Pascale

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