Petra – Aqaba

Route du désert
Route du désert

Petit déjeuner du camp tel que je l’attendais, enfin des mézzés… Quel régal mais pas besoin de manger ce midi, ca cale. A 8h30, je me mets en route pour Aqaba. 1H30 annoncée par le guide, il m’en a fallu bien plus de 3 ! Premier souci, le plein d’essence. Évidemment la station est en direction d’Amman alors que je vais à Aqaba, il m’a fallu un peu de temps pour la trouver. J’avais lu dans le guide que parfois, les pompistes ne rendaient pas la monnaie correctement alors en petite futée, je décide de lui demander pour 15 dinars, et je lui donne les 15 pour être sure qu’il a bien compris mon nombre en anglais. Les arabes ont beau avoir inventé la numérotation, ils ne sont pas toujours fortiches avec les chiffres en anglais 🙂 Je l’entends dire OK, je vérifie quand même sur la pompe et je vois qu’il m’a mis 15 litres, soit 9 dinars ! Bah bah bah, je lui dis que ca ne va pas, dès qu’il a vu que je savais lire, sans broncher, il a mis le complément, faut quand même etre vigileant !

Ensuite, pas mal d’arrêts photos, la route entre le camp et Wadi musa est géniale mais rien à côté de ce que je vais voir ensuite en direction d’Aqaba. En plus, au détour d’un virage, à la radio, entre deux chansons locales, surprise de taille : Desireless chantant « voyages, voyages », incroyable, je trouve ce pays incroyable…

J’ai ensuite rattrapé l’autoroute du désert, qui porte bien son nom, du sable et des rochers de chaque côté sur des kilomètres. A l’approche du wadi rum, j’ai même pu avoir un peu une idée de ce que je loupe car le sable est devenu d’un bel orangé, une couleur qui n’était pas sur la palette jusqu’à présent. Aqaba arrive enfin en vue, j’ai du passer un checkpoint où un chien a même vérifié si je ne transportais pas de drogue, on ne badine pas trop là dessus visiblement ici. Et après, la mer avec en face, Israel et l’Egypte, sachant que je suis à 12 km de l’Arabie Saoudite, c’est un vrai carrefour ici.

L’hôtel a été très facile à trouver et la bonne surprise, c’est que les plages sont désertes. J’ai rapidement mis mon masque et mon tuba, mais il y a beaucoup de vent, d’un coté heureusement car ce serait intenable, il doit faire pas très loin de 40 degrés, j’ai nagé avec T shirt et bien mis de la crème sur mes bras mais malgré tout, j’ai cramé un peu. Une tortue, pas mal de poissons, c’est sympa et accessible du bord sans trop de difficultés…

Diner dans le centre d’Aqaba en terrasse et tout d’un coup, le ciel s’est obscurci, ma première tempête de sable…Obligée de mettre mon foulard sur mon nez pour ne pas trop en manger, et retour en voiture à l’hôtel avec le sable qui tourbillonne sur la route.

Les voyages de Pascale

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