Jerusalem

Vue du mont des oliviers
Vue du mont des oliviers

J’avais mis le réveil à 7h pour essayer d’etre au « temple mount » là ou se trouve le dôme du rocher à l’ouverture à 7h30 mais j’ai eu du mal à me lever, j’y suis arrivée à 8h30 pour m’entendre dire que c’était fermé aux non-musulmans. Mince…Mes deux guides divergeaient sur le sujet, le lonely disait que c’était ouvert le samedi, le cartoville prétendant le contraire. J’ai donc rejoint la porte de Damas dans la partie musulmane de Jerusalem (dite Jerusalem-Est) pour prendre un sheirut (taxi collectif) pour le mont des Oliviers. J’ai eu un peu de mal à trouver le bus 75 mais le chauffeur était très sympa et m’a déposé où il fallait en m’expliquant ce qu’il y a à voir. Par contre, c’était blindés de pèlerins, parfois même difficile de se frayer un chemin.

Tout d’abord, j’ai voulu voir la chapelle russe de l’ascension mais c’était fermé. Ensuite, j’ai renoncé au dome de l’ascension (une chapelle transformée en mosquée), un tout petit édifice avec une queue de plusieurs dizaines de personnes prêts à payer un euro pour se recueillir trente secondes sur les empreintes de pas de Jesus (que la droite car la gauche a été transférée ailleurs au moyen age !). Je me suis rattrapée sur l’église du Pater Noster (là où bosse la bénévole que j’ai croisée l’autre jour), avec les « notre Père » écrits en 160 langues sur de belles céramiques dans un jardin fleuri autour d’un cloître, dommage que c’était plein de touristes bruyants, bel endroit.

J’ai enquillé sur le Dominus Flevit, pas trop compris ce que Jésus a fait sur le rocher que là encore tout le monde voulait voir, mais la vue sur la vieille ville est superbe. Ensuite, j’ai du mettre une jupe sur mon pantalon noir bien long mais a priori ça ne suffisait pas, pour pouvoir accéder à l’église orthodoxe de Marie-Madeleine, fort jolie au demeurant avec ses bulbes dorés en guise de clochetons. Enfin, le clou pour les pèlerins, c’est l’église de toutes les nations, avec une cohue indescriptible, le prêtre qui voulait commencer sa messe n’arrivait pas à évacuer les personnes voulant encore une fois toucher une pierre, à priori celle de l’agonie de Jesus. A côté les jardins de Gethsémani, où Jesus aurait reçu le baiser de Judas, là aussi mitraillé par des dizaines d’appareils photo, téléphones, tablettes, on frise le ridicule. Les gens chantent, prient, sont prêts à se marcher dessus pour toucher des reliques, encore une ferveur totale.

J’en avais ma claque, j’ai zappé la tombe de la vierge Marie et suis remontée sur la vieille ville par la Porte des Lions en remontant la via dolorosa où, à l’arrêt numéro 5, se trouve (dixit le guide) le meilleur houmous de la ville, et c’est vrai qu’il était bon et les falafels, les meilleurs que j’ai jamais mangés … Déambulation dans la partie musulmane, goûté à une chicha, discuté avec un arménien parlant Français, acheté quelques pâtisseries, fait couper ma frange chez le coiffeur (une cata même s’il était bien gentil) puis retour assez  satisfaite de ma balade.

Ce soir, beaucoup d’endroits sont encore fermés autour de mon auberge de jeunesse à cause du shabbat, je quitte Jerusalem demain sans regret. Même si la vieille ville est riche de monuments, je n’ai pas du tout apprécié l’ambiance que j’ai trouvée assez oppressante, peut être aussi du fait du regain de tension actuel, je ne sais pas, mais pas de rencontres sympas, des gens pas trop aimables, pas d’émerveillement particulier, beaucoup de monuments fermés. Peut être aurais-je du prendre un tour organisé ? Voir à cette occasion le récit de mon collègue Michel en tour organisé que j’ai relu avec plaisir pendant mon séjour.

Les voyages de Pascale

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