Jerash – Petra

Jerash
Jerash

Départ de bonne heure pour le site, après un petit déjeuner très copieux, cet hôtel est décidément à recommander. J’ai même pu mettre leur chauffage pendant la nuit avec leur clim réversible flambant neuve. Par contre, niveau météo, c’est pas terrible. C’est couvert, mais pourtant j’aurais du m’estimer heureuse parce qu’après c’est carrément devenu pluvieux et des ruines romaines sous la pluie, c’est moyen. Je n’ai donc consacré que 2h à Jerash, dommage. Beau cardo, place ovale, deux théâtres superbement conservés, je n’ai pu qu’imaginer comment ça doit être beau par un soleil radieux. La contrepartie, c’est que c’est bien vert, on ne peut décidément pas tout avoir.

Après cette visite écourtée, j’ai repris la route pour le dernier grand morceau, le retour vers le sud que j’ai prévu de couper à Dana où j’ai déjà fait étape en mai. Mais la météo me poursuit, la pluie me suite même à la trace. J’ai néanmoins pu entre deux averses descendre voir les concrétions de sel de la mer morte, tellement dures qu’elles en sont coupantes et prendre quelques photos étonnantes de la couleur de l’eau.

A noter que je n’ai eu aucun problème pour trouver ma route, je m’améliore sérieusement…Je suis arrivée à Dana sous des averses sporadiques et un vent qui ne m’a absolument pas donné envie de dormir au camp où j’avais prévu. Celui-ci par beau temps doit être tout à fait agréable mais là il était désert. J’ai donc décidé de pousser jusqu’à Petra et retourner au camp bédouin que j’avais tant apprécié en Mai, il figure maintenant dans le Lonely planet, une garantie d’avoir du monde même en basse saison.

J’étais seule à mon arrivée, les gars m’ont préparé un feu, non sans mal, après avoir enfumé la tente commune dans les grandes largeurs et servi du thé. J’ai du en boire au moins 10 verres, à peine fini, on vous en ressert. Ensuite, un couple de touristes hollandais retraités est arrivé, puis un autre couple d’américains dans mes âges. Discussions sympas, j’ai été félicitée pour mon anglais, ça m’a fait plaisir. On est ensuite passé à table, poulet au zerb pour 5, puis retour dans la tente commune avec le toujours sémillant « public relations » dont j’avais déjà parlé en mai en le nommant le bel Ali, sauf qu’en fait, il s’appelle Atef, j’avais mal compris 🙂 Atef, donc, est toujours aussi doué dans son job, il alimente les conversations qui s’étiolent, apporte une chicha, ressert du thé, raconte des anecdotes sur le camp, les japonais épais comme rien mais qui mangent pour 4, le client qui se douche de 4 à 6h du mat, vidant le tank de tout le camp etc…Ali (le bon, cet fois-ci) a pris son oud (guitare locale) et a chanté quelques trucs locaux, on est bien dans ce camp au coin du feu, même en intérieur sous des couvertures.

Discuté tard, couchée tard, super soirée qui a bien égayé cette journée météorologiquement morose.

Les voyages de Pascale

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