Koh Adang – Hat Yai

La journée a commencé par l’évacuation d’une touriste qui s’était blessée à la cheville, quad pour la transporter au petit hors-bord qui va la ramener sur Koh Lipe, l’événement sans nul doute de la semaine, voire du mois sur Koh Adang… Nous avons ensuite embarqué sur le longtail boat qui nous amène au ferry pour Pak Bara. Pas de jetée pour embarquer, il faut se hisser du mieux qu’on peut d’un bateau à l’autre, ce que j’ai fait avec beaucoup d’inélégance ce matin ! Après deux heures de bateau sur le pont, débarquement pour prendre un minibus pour nous amène à Hat Yai. C’est pourtant mon septième voyage en Thaïlande et je me suis encore fait avoir par la facilité du billet tout compris réservé dans une agence. Las, j’aurais du m’arrêter au ferry et aviser sur place pour un bus. Nous nous sommes retrouvés entassés dans un minibus (Francis sur un pseudo strapontin inconfortable au possible où je l’ai relayé au bout d’une heure mais je n’ai pas tenu plus de vingt minutes au bout desquelles un gentil jeune espagnol m’a remplacée), multipliant les arrêts et mettant au final bien plus que les deux heures annoncées… J’en ai profité pour emprunter le guide du routard d’autres français et j’ai lu que le séjour à Hat Yai était formellement déconseillé à cause des tensions dans le sud (Yala, Pattani), nous y passerons quand même une nuit. Bon an mal an, nous avons fini par arriver à Hat Yai, encore plus agréable que dans mon souvenir. Quartier chinois, magasins, un centre ville dynamique mais pas bondé non plus, une halte plus que bienvenue. Même guesthouse que la dernière fois, délicieusement miteuse :-), égale à elle même. Resto tardif chez une sympathique mamie chinoise qui nous a offert des arachides fraîches et des bananes en dessert. Nous sommes ensuite retournés au salon de massage où j’étais allée il y a deux ans, les prix n’ont pas changé, 240 baths les deux heures de massage, après avoir enfilé un joli petit pyjama, Francis était ravi. Le mien a été assez costaud, j’ai surnommé mentalement ma masseuse « La fille aux doigts d’acier » ! Un peu de déambulation dans les magasins pour finir, dîner léger pioché de ci, de là sur les étals de street food pour moi, un plat de nouilles pour Francis.