Oberammergau

Nantes – Munich – Oberammergau

Une destination pas très en phase avec mes voyages habituels, la Bavière, essentiellement pour visiter ses chateaux. A l’aéroport de Nantes, j’ai accepté de répondre à une enquête et une des questions concernait le choix du vol effectué et j’ai répondu ça : 1 – Parce que c’était au départ de Nantes, 2 – Pour le prix (26 euros l’AR), 3 – Pour les dates (Le week end de la Pentecôte). Voilà donc pourquoi ce matin, j’ai pris un vol de Nantes à Munich, direction la Montagne.
Après une heure quarante cinq de vol sans histoire, débarquement à Munich. L’aéroport au premier abord m’a fait l’effet d’un petit aéroport de province mais c’était avant que je ne me dirige vers les loueurs de voiture, ce qui m’a fait traverser cet immense aéroport fourmillant, limite clinquant, en fait, je l’ai trouvé énorme. Impression renforcée avec la récupération de la voiture, stand Europcar immense (tous comme ceux des autres loueurs), tout automatique, le contrat s’imprimant au format ? carte d’embarquement ?. Une clio noire, parking 6, niveau 2, emplacement 22551. On est loin des petits loueurs habituels, ici, c’est l’usine. J’ai fini par trouver la voiture mais je dois dire que mon appréhension augmentait au fur et à mesure que je voyais le nombre de voitures de loc sur le parking. Il m’a fallu un temps fou pour en sortir et tout ça pour se retrouver sur une deux fois trois voies où tout le monde roulait à bloc. Stress assez intense pour trouver ma route, j’ai suivi Munchen-west, jusqu’à ce que je voie Garmisch-Partenkirchen indiqué, mais ce n’est que quand j’ai vraiment rattrapé l’autoroute 95 que j’ai enfin pu souffler, puisque là, c’était quasi tout droit…
Niveau météo, je suis partie de Nantes sous le soleil, j’ai survolé la Suisse et l’Allemagne sous des nuages épais mais beau soleil à l’atterrissage qui n’a hélas pas duré. Quelques gouttes sur le trajet ais de jolis paysages fleuris, verdoyants et vallonés, tout à fait l’idée que je me faisais du coin. J’ai enfin quitté l’autoroute pour Oberammergau, la faim au ventre, il était plus de 14h15 et j’ai fait un stop salvateur à Ettal, petit village connu pour son monastère et son eglise aux clochers en forme de bulbe totalement inratables. Des souvenirs des cours d’allemand me reviennent au fur et à mesure que je voie des panneaux ? metzgerai ?, tiens, une boucherie, mais c’est surtout ? backerei ? qui m’interessait. J’en ai trouvé une sympa où j’ai pris un sandwich en terrasse et des patisseries où il s’est avéré bien difficile de choisir. J’ai fait le choix de la raison avec un strudel, gateau feuilleté aux pommes et à la cannelle, en laissant de coté des gateaux au chocolat bien appétissants eux aussi.
Arrivée enfin à ma pension que j’ai eu un peu de mal à trouver mais qui s’est avérée bien chouette, déco un peu surrannée (bois, moquette dans les tons vert bouteille, réceptionniste habillée en costume traditionnelle) et une superbe terrasse avec vue sur les montagnes. La chambre de 5 m carrés est correcte, petite mais ce n’est pas une surprise, avec un beau balcon, vue sur le village, une petite salle de bain, enfin ca le fait plutôt pas mal. J’ai défait ma valise et je suis partie me balader dans le village, en plus juste sous un petit rayon de soleil, il devait bien faire 20 degrés, j’avais chaud avec mes manches longues. Des maisons-chalets peintes, beaucoup de petits jardins fleuris, des arbres également en fleurs (magnolias, lilas), des fermes en plein centre avec des chevaux, tout respire ici la tranquilité, dans une vallée avec une rivière à l’eau très claire, cernée par les montagnes. Retour à l’hotel pour gouter la bière blanche de Ludwig, en attendant le diner, servi de 18h à 20h. J’ai eu le choix entre 6 plats que la réceptionniste m’a traduit plus ou moins bien, j’ai fait un choix osé, un truc dont je n’ai pas trop compris ce que c’était, une spécialité intraductible qu’elle m’a dit, on verra bien…

Un diner plus tard, je peux vous dire que la spécialité du coin est une sorte de pain de viande, une mortadelle géante chaude coupée en tranche comme un roti et surmontée d’un œuf au plat. Niveau protéines, c’est complet:-) Franchement, le menu de la demi-pension est pas mal du tout, une soupe en entrée, le plat, juste un peu décevant sur le dessert. J’ai accompagné le tout d’un carafon de vin rouge et suis donc allée au lit un peu pompette après ma bière et mon vin, sans avoir oublié de préciser que je voulais un œuf à la coque (soft boiled egg) au petit-déjeuner, on est vraiment chouchouté ici.

Les voyages de Pascale

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