Neuschwanstein

Neuschwanstein – Hohenschwangau – Wies

Aujourd’hui, c’est le grand jour, le château de Neuschwanstein, celui qui a motivé ma visite en premier. J’aurais pu y aller dès hier pour avoir des photos de carte postale, mais vu la météo annoncée pour ce jour, nuageux le matin, pluvieux l’après-midi, je me suis dit que c’était plus raisonnable de garder les visites pour ce jour et de profiter de la montagne hier. Pour autant, ce matin, ce n’était pas si mal. Le chemin le plus court passe par l’Autriche, mais je ne pensais pas que c’était possible de changer de pays avec une voiture de location, ma logeuse m’a dit qu’il n’y aurait pas problème, j’ai donc fait une incursion de quelques kilomètres au tyrol. J’ai longé un superbe lac, le Plansee, avant de rattraper Fussen. Petit ratage de direction parce que je n’ai pas percuté au debut que les panneaux « KingsSchlosser » faisaient référence aux deux chateaux de Neuschwanstein et de HohenSchwangau. C’est un lieu hyper touristique avec les infrastructures qui sont avec. J’ai pris le premier parking que j’ai vu, le P1 (mais le P4 est plus près finalement), 5 euros, tous les parkings sont chers ici, et je suis allée à la billetterie. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, soit à 10h, j’ai mon ticket Cygne (un combiné pour les deux châteaux et le musée des Rois de Bavière), tant qu’à être là, autant faire la totale. L’ordre et les horaires de visite sont imposés, 10h45, pour le HohenSchwangau et 13h40 pour le Neuschwanstein. La météo était toujours correcte pour le premier, ce qui a permis d’attendre agréablement mon tour dans le jardin surplombant le lac Alpsee.
Ce château là a été rebati par le père de Louis II, Maximilien et on en visite une dizaine de pièces toujours au pas de charge. Je me familiarise avec la généalogie de la famille, la mère Marie, et les deux moufflets, Louis II et Otto (interné pour problèmes mentaux), son frère sera destitué aussi pour maladie mentale, d’où le fait qu’il n’ait pas pu finir ses chateaux. Le château en lui-même est richement décoré (peintures murales) et bien conservé. Les explications débitées par l’audio guide ne sont pas toujours en phase avec ce qu’on voit puisque les visites sont tellement collées les unes aux autres que parfois le groupe précédent est encore dans la pièce que nous n’avons pas tout à fait atteinte.
A l’issue de cette visite, commence la longue et lente ascension vers le deuxième château (compter 40 mn au moins) plus le petit détour au pont de Marien-Brucke pour la vue, sachant que pendant la montée, la pluie a commencé à tomber, l’humidité à s’infiltrer dans les vetements et que ca n’a pas été tout à fait une partie de plaisir. J’ai déjeuné à l’abri de mon parapluie d’un bretzel et de salami bavarois (petite saucisse froide qu’on croque directement, sans usage d’un couteau) en attendant le début de ma visite. Le château est immense et somptueux, mais on en visite que quelques pièces, encore une fois très vite et avec les même défauts que la précedente visite. La personnalité de Louis II est une nouvelle fois développée, son amour du Moyen-Age et de Richard Wagner, sa foi, sa taille (1m94), ses fiancailles rompues avec la sœur de Sissi etc… Moi je pense surtout qu’il devait terriblement s’ennuyer pour avoir eu envie de construire autant de chateaux, à la fin de la visite, un film présente ce qu’il n’a pas eu le temps de faire et qu’il semblait incroyablement détaché des réalités matérielles (il a quand même englouti sa fortune la dedans). Il manque quand même beaucoup d’ame à ces trois demeures, de beaux décors certes, mais sans vie.
C’est le musée qui en recrée un petit peu, au travers de quelques chichés familiaux, ou d’objet sdu quotidien des Wittenbach, comme un incroyable service de vaisselle pour les 50 ans de mariage de Ludwig III. Pas mal d’explications sur l’histoire de ces rois, y compris l’internement d’une partie de la famille en camp de concentration ‘VIP’ pendant la guerre.
J’ai ensuite repris la route, mais n’importe laquelle, la Romantische Strasse, jusqu’à l’église de Wies, réputée pour sa décoration baroque-roccoco. Franchement, je ne suis pas une grande fan des églises mais celles-ci est incroyablement dorée et sculptée de toutes parts, à voir. Après ca, j’étais tellement frigorifiée que je me suis offert une pause gourmanse, chocolat chaud chantilly et cheese-cake, une tuerie. En remontant dans la voiture, quelle odeur !!! Je me suis arrêtée en quittant les chateaux dans une fromagerie où j’ai fait le plein, mais je ne pensais pas que ca allait autant infester ma voiture.
Retour à mon hôtel pour ma dernière nuit avant le retour sur Nantes avec la découverte des Knodel, sorte de quenelle de pommes de terre rapées. Excellent !

Les voyages de Pascale

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