par Ah que voilà un beau train de nuit (excepté les toilettes mais comme vu plus haut, les toilettes ouzbéques ne sont pas exemplaires :-)). Un étudiant souhaitant pratiquer son anglais a échangé sa couchette avec un autre passager pour être dans le même wagon que moi et m’aider en cas de difficultés. Nous avions aussi deux jeunes travaillant sur des chantiers au black mais je me suis rendu-compte dans la nuit qu’ils n’avaient pas de billets et avaient été autorisés par le responsable du wagon à dormir là (surement moyennant contrepartie) en attendant que les passagers titulaires arrivent… A l’arrivée à Tashkent, j’ai pris le métro pour rejoindre ma dernière pension du séjour. Après l’immersion totale des jours précédents, quelle surprise de retrouver la cour intérieure de la pension remplie de touristes, dont certains déjà croisés au court du séjour à maints endroits.
Une bonne douche plus tard, je me suis mise en route pour une balade dans la ville. J’ai commencé par le marché de Chorsu mais après mes deux semaines ici, plus trop de surprises sur les produits rencontrés. Ensuite, j’ai déambulé dans le centre, belles avenues clinquantes, beaucoup de beaux immeubles, de théâtres, de fleurs, de fontaines, une ville d’apparence opulente qui contraste avec ce que j’ai vu dans le sud où le courant n’est même pas constant 24/24.
J’ai ensuite dîné avec la néo-zélandaise rencontrée à Khiva et une australienne dans un énorme restaurant local. Arrêt dans un magasin d’alcool pour acheter de la vodka et j’ai aussi pu constater qu’on pouvait acheter du cognac ouzbèque !
De retour à la guesthouse, j’ai retrouvé 3 jeunes français qui étaient avec moi dans l’avion et qui ont généreusement accepté de partager une bouteille de vin français ayant fait tout le séjour dans leur sac. Merci à eux 🙂 Dernière nuit ici avant le retour en France, le seul évènement notable a été que j’ai pris le bus qui m’emmenait à l’aéroport dans le mauvais sens, ce qui m’a occasionné une belle frayeur mais comme j’avais de la marge, je suis arrivée à temps pour mon avion …
Alors c’était comme l’Ouzbekistan ?
Ce qui est sur, c’est que j’étais venue pour voir les gens plus que les paysages et que sur la seconde partie du séjour, ils ont été à hauteur de l’image que je m’en faisais. Par contre, à moins d’aimer particulièrement l’art Islamique, on peut vite se lasser de ces villes certes très belles mais un peu figées dans le temps. Contrairement à ce que j’avais lu, j’ai pour ma part préféré Samarcande à Bukhara que j’ai trouvée trop touristique. Les escapades dans les citadelles du désert et dans le sud m’ont apporté plus de dépaysement et d’authenticité.
