Dernier jour mais jour plein puisque mon vol décolle à 23h. Le morceau de choix de la journée, c’est la visite du musée des Offices, pour lequel j’ai pré-réservé mon billet à 12h30. Avant ça, petit déjeuner au bord du fleuve puis balade encore au sud de la ville dans le quartier de San Frediano, ruelles tranquilles, encore quelques églises, c’est Dimanche, les messes font le plein et arrivée à la jolie place de Santo Spirito. Fontaine, arbres, cafés, un chouette endroit que je quitte pour arriver aux Offices et à la Piazza de la signora, le centre de la ville, gavé de monuments, de statues et de touristes…
Balades en calèches, caricatures façon Montmartre. Entrer à la galerie des Offices, ça parait un peu compliqué, le chemin de croix de Florence. 3h de queue annoncée si on n’a pas son ticket, faut dire qu’aujourd’hui, premier dimanche du mois, les musées sont gratuits ! Je vais d’abord au « welcome desk » pour savoir où aller recupérer mon billet pré-réservé (porte 3), je fais la queue, j’ai le ticket et maintenant, à la porte 1 pour refaire la queue et entrer au musée. L’étape d’après, c est le passage des sacs au scanner, encore un nouveau sas de contrôle des tickets et enfin j’y accède !!! Le musée est un des plus vieux musées du monde, fondé par les Médicis pour y stocker leurs oeuvres. Le bâtiment en lui-même est composé de plusieurs couloirs permettant d’accéder aux différentes salles dont la fameuse salle de la « tribune » de forme octogonale, censée exposer les plus belles toiles et statues. Sinon, comme tout musée hyper connu, c’est l’horreur… Des hordes d’asiatiques qui s’agglutinent devant les toiles et pointent les toiles du doigt à en faire sonner les déclencheurs, un brouhaha permanent, le bruit des pas qui s’approche du bruit d’un troupeau de vaches arrivant au pré au printemps, bref, pas terrible… Malgré tout ça, les corridors sont étonnants, statues à droite à gauche, plafonds peints et des dizaines voire centaines de portraits de famille ou d’inconnus en haut des murs, quasi collés au plafond, ce sont sans doute ces longs couloirs avec leur vue sur le fleuve et la cour intérieure que j’ai préférés. Quant aux salles en elles-mêmes, j’en ai soupé des annonciations, des madones à l’enfant, des crucifixions etc… J’ai aimé la Vénus d’Urbin et la Flora de Titien et d’autres toiles dont j’ai oublié le nom mais 2h sont de mon point de vue suffisantes avant d’arriver à la saturation.
En sortant, des bruschettas, un verre de rouge devant Santa Croce puis une glace en longeant les berges et remontée à San Minialo Al monte, que j’ai visitée cette fois-ci avec une jolie vue au soleil descendant sur Florence et le Duomo. Redescente en claudiquant, les pavés m’ont bousillé la cheville gauche, passage à l’hotel pour récupérer ma valise et attente du bus pour l’aéroport.
Alors Florence, c’était comment ? Un peu décevant tiens… J’entends déjà les « ah bon ? », « comment ça ? » etc… Décevante par rapport à mes attentes. Je revois toujours un ancien collègue répétant que c’était la plus belle ville du monde, j’ai du intégrer ça et devais attendre une ville exceptionnelle alors qu’elle n’est que belle. La ville est homogène et quand même davantage réservée aux amateurs de musées et de la Renaissance, ou alors aux shoppeuses compulsives avec tous ses magasins chics et chers ! Pour autant, elle reste une agréable destination pour un week-end, avec sa météo ensoleillée et ses restos délicieux.