Ekas – Kaliantan

Encore un réveil à 3h, le décalage horaire a la vie dure, rendormie à 7, réveillée en sursaut à 9h30. Petit déjeuner et sortie snorkelling. Il faut une vingtaine de mn de bateau pour arriver sur le site au milieu de la baie. Beaucoup de corail multicolore et peu de poissons comparé au nombre de coraux, avec une eau très chaude et visibilité maximum. Par contre, pas d’échelle pour remonter sur le bateau, il faut se hisser à la force des bras, la galère pour moi, Rumanji a fini par me mettre l’ancre comme marchepied pour que je puisse me hisser non sans mal !

Nous nous sommes ensuite arrêtés à sa cabane à langoustes, j’y dors demain normalement, parait que ca ne craint pas pour une femme seule.

Curry avec le poisson de la veille pour déjeuner, temps de repos et nous sommes repartis en excursion à sur la presqu’ile, je confirme que les routes sont totalement défoncées meme pour un chauffeur de scooter expérimenté. Nous sommes arrivés à des falaises dont je n’ai pas retenu le nom, dommage ca s’était un peu couvert mais ca restait néanmoins super beau. En revenant, nous avons fait un arret imprévu au villlage de Kaliantan à cote duquel Ekas fait figure de ville hyper développée avec son eau courante et son électricité. Là bas, pas de portable, pas de voitures, des chemins en terre au milieu de rizières. En fait, Rumanji voulait juste demander son chemin mais la curiosité debordanteà l’égard de la touriste a fait que nous nous sommes restés une bonne demi heure. Personne ne parle anglais, mais on fait quelques photos, je goute le riz cru, les femmes sont très curieuses, et je fais brailler les petits car ici comme en Birmanie, quand ils ne sont pas obéissants, les vendre à un touriste est la menace suprême. Il y a une dizaine de maisons et très peu d’éducation, la France ne leur évoque rien, Rumanji me dit qu’en dehors de l’Indonesie, ils ne doivent connaitre que l’Arabie Saoudite. Normalement, nous repassons demain déposer des crayons, j’ai été chaleureusement invitée à dormir mais je pense que la communication serait quand même assez malaisée. En quittant le village, nous sommes arrivés devant un passage assez boueux, Rumanji m’a demandé de passer à pieds pour ne pas être à deux sur le scooteer, il y avait de la paille par endroit, ca avait l’air assez stable, je me suis embourbée jusqu’au milieu des mollets, mes tongues restant fichées à 25 cm de profondeur, j’ai du y mettre les mains pour les déloger !!! Grose crise de fou rire, et rincage à l’eau du fossé, c’était vraiment dégueulasse ! En arrivant au village, j’ai fini de rincer le tout mais y en avait vraiment partout…

Diner d’un nasi goreng (riz sauté encore excellent) avec des sardines grillées pêchées la veille et en dessert, des rambutans achetés sur le bord de la route, tout ça sous la lampe d’urgence car plus d’électricité au village ce soir.

La gadoue, la gadoue, la gadoue...
La gadoue, la gadoue, la gadoue…

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

Voir tous les articles de Les voyages de Pascale →

Laisser un commentaire