par Après une journée intense, journée glande… Pas de réveil, pas de RDV avec les autres pour les repas, zéro contrainte. Seul impératif, se retrouver à Rhodes vieille ville le soir vers 19h30 pour diner hors du cadre de l’hotel, si possible dans un des petits restos en hauteur. Bilan, journée piscine – plage à parfaire la cuisson du corps !
Je suis partie plus tôt à 17h à pieds pour rejoindre la vieille villen, ce qui m’a pris près d’une heure en longeant la mer une bonne partie du trajet, très joli parcours à l’arrivée sur la ville avec une promenade bien aménagée. J’ai photographié la vieille ville aux couleurs du soleil couchant magnifiques et visité le palais du Grand Maitre quasiment en solitaire.
Le monument en lui même est imposant, et dans un état impeccable (mosaïques au sol), j’ai lu qu’il avait été restauré par les italiens pour accueillir Mussolini. Un bémol par contre sur le manque d’explications sur les différentes pièces traversées. Avec, je pense, près de 4 mètres de plafond, un éclairage minimaliste, déambuler dans ces grandes pièces immenses était carrément impressionnant. Une exposition d’un artiste grec, Nikos Florès, est exposée dans les différentes pièces, une horreur à premiere vue jusqu’à ce qu’un gardien d’une salle m’explique une oeuvre et que j’y regarde de plus près. Tout était fait en canette metalliques découpées, tressées, ou pointées avec un tel assemblage de couleurs que ca ressemble de loin à une peinture.
J’ai ensuite continué mon périple par la rue des chevaliers que j’avais ratée à la première visite, une merveille médiévale à visiter impérativement de nuit pour éviter les groupes débarqués des bateaux de croisière.
J’ai ensuite retrouvé les filles pour le diner dans un resto à la terrasse sur le toit. Ca sentait l’attrape-touristes à plein nez mais mon plat, un « stifado », était délicieux, un ragout de veau et d’oignons nouveaux à l’étouffé, sans oublier un bon verre de vin (un calice qui équivaut au moins à 3 verres de chez nous !). Retour en bus, cette fois-ci le bus de ville était un car de tourisme, les transports sont un peu atypiques, mais on finit toujours par arriver à bon port.
