Après les plages, le temps de la culture…j’étais déjà venue au Pouldu par un tel beau temps que je m’étais dit que c’était dommage d’aller dans un musée plutôt que des faire des bouts du GR34. Mais dans ma tête,je comptais bien revenir avec une météo moins favorable, c’est chose faite !
J’avais RDV à 11h30 à la buvette de la plage au Pouldu. Enfin plutôt sa reconstitution quasi à l’identique vu que l’original est devenu un bâtiment art déco qui n’a rien à voir avec l’architecture d’origine. Mais j’ai dû partir de Bretagne Nord à 8h30 pour assurer mon arrivée à la visite guidée de 11h30. Mais elle valait le coup, tout était bien expliqué, avec notamment le passage de l’impressionnisme au synthétisme. L’accent était bien mis sur les personnages, de la patronne de la buvette aux autres peintres, c’était vivant et nous n’étions que 5.
J’ai ensuite pris la route pour le musée de Pont Aven histoire d’être exhaustive sur le sujet. Gros bug sur leur site internet, j’ai été débitée et j’ai reçu la confirmation de paiement mais pas moyen de télécharger les billets. Ça m’a pris une bonne dizaine de minutes à l’accueil, on m’a demandé de noter mes noms prénoms adresses au cas où, et petite phrase limite ‘pourquoi vous avez acheté par internet au lieu de venir directement ?’…. Ben déjà parce qu’il est écrit : réservation obligatoire… C’est leur site qui est défaillant et c’est de ma faute ! Surtout que j’étais a priori la seconde de la journée. L’exposition permanente était intéressante et complementaire de celle du Pouldu mais parasitée par une visite guidée avec une jeune guide pas passionnante. J’attendais ma visite guidée pour l’exposition temporaire sur les femmes artistes voyageuses avec un peu d’inquiétude en espérant pas avoir la même guide… effectivement ce n’était pas la même mais ce n’était pas beaucoup mieux, car elle ne maîtrisait pas trop le sujet, et surtout le groupe était surdimensionné, ce qui fait qu’on ne voyait pas bien les toiles et j’ai fini par me faire la malle et finir la visite par moi même. Tres jolies toiles notamment de Marie Lucas Robiquet. Ça reste quand même un beau musée mais les visites guidées ne sont pas à privilégier.
De toutes façons, la météo très changeante ne permettait pas de longues balades dans Pont Aven, mais que de monde partout, dans les boutiques de galettes notamment avec un vrai combat sur l’invention de la galette de Pont Aven entre plusieurs enseignes.
Après ça, retour au Pouldu pour récupérer mon dortoir et j’ai dîné avec une coloc du dortoir, Julia, instit Allemande qui est partie de Nantes à vélo y a 3 jours et qui va jusqu’à Bruges en 5 semaines.