par Après cette année très spéciale, je suis plus que contente de repartir. Je n’ai pas pu me décider entre la Grèce et la Bulgarie, ce sera donc les deux ! Néanmoins, ce sera un voyage ‘light’ avec moins de changements d’hebergement pour limiter la fatigue. Je dois aussi faire attention à ce que je mange, je vais essayer de manger le plus équilibré possible dans un contexte de vacances.
Déjà, le décollage à 6h du matin m’a bien attaquée. Impossible de m’endormir tôt à Nantes, je suis arrivée à l’aéroport avec 4h maxi de sommeil, le ventre vide car pas vraiment faim après la grosse pizza d’hier soir. Je me suis trompée de hall d’embarquement, comme quoi on perd vite les habitudes mais tout a été plutôt fluide. J’ai pu un peu dormi dans l’avion mais le vol a passé plutot vite avec de chouettes choses à voir du hublot, l’Italie, Corfou et Paxos où j’étais allée en 2022 et enfin l’atterrissage à Athènes avec seulement 14 degrés.
Pas mal de nuages aujourd’hui mais visiblement, hier c’était pluie donc on s’en sort bien. Pour aller au Pirée, j’hésitais entre le bus et le métro, le métro était le premier à partir, en une grosse heure, on arrive au port. Une fois là, faut trouver les guichets pour vendre les tickets et les cahutes ne manquent pas ! Par contre, peu de bateaux pour Poros, le prochain est à 14h. A noter que chez Hellenic Seaways le prix du ticket n’est pas proportionnel à la distance, première fois que je vois ça ! le ticket pour Poros est plus cher de 6€ que le ticket pour Hydra qui est l’étape suivante, j’ai failli prendre Hydra et descendre avant mais j’ai pas osé finalement. Comme j’avais plus d’une heure à tuer avant le départ, je me suis mise en quête d’un pita gyros, le sandwich local de référence. J’ai trouvé mon bonheur dans un boui boui en face du port et je l’ai arrosé d’une eau pétillante au citron. Ça a fait office de petit déjeuner et déjeuner !
Le bateau est ensuite arrivé bien en avance, helas tout fermé, pas moyen d’aller sur un pont, j’ai un peu somnolé quand ma voisine de 60 ans ne me réveillait pas en mettant des vidéos à tue tête ou en jouant à Candy crush sur son smartphone. Vraiment, y a plus aucun savoir vivre. Hier soir au resto, un type a fait une visio avec ses enfants, ce matin, des jeunes prenaient des places assises en salle d’embarquement pour poser leurs sacs alors que des gens cherchaient à s’asseoir. Moi, Moi, Moi, les autres je m’en fous.
Arrivée sur Poros, enfin débarquer et pouvoir se poser après tous ces modes de transport. En fait, pas tout à fait car 25 mn de marche m’attendent jusqu’à ma chambre et en mode grimpette en plus. Premières impressions sur l’île : que c’est vert ! Qu’est ce qu’il y a comme plaisanciers !Mon studio est bien (perché quand même sur la colline donc pas mal de marches), ma vue sur mer est un peu parasitée par un poteau électrique mais bon c’est plutôt pas mal, je me vois bien prendre le petit dej sur le balcon.Je me suis allongée une petite heure mais pas moyen de dormir alors je suis repartie voir la plage la plus proche, l’eau est vraiment bonne mais l’air ambiant par contre est plutôt frais, j’ai quand même fait une trempette vite fait et un peu de repérage sur les restos autour qui ne sont pas si nombreux que ça. Je suis aussi tombée sur un super marché. Alors c’est clairement du commerce à l’ancienne, tenu par des hommes, mais j’ai trouvé du pain comme j’aime, et surtout de la grenade. Y en a plein les arbres , ça doit être la saison, hâte de la manger au petit dej. Je suis retournée poser mes achats (encore une palanquée de marches) cernée par des chats qui espérait que le contenu de mon sac allait les nourrir, puis je suis redescendue manger dans un bar de plage. Le ciel était magnifique au coucher du soleil mais j’étais entourée d’immeubles, je voulais attendre une vue dégagée pour la photo mais le temps que j’arrive en bas, plus de ciel rougeoyant. Tant pis. Je pensais me faire quelques mezzes mais pas emballée par le menu, je voulais de la salade d’aubergine, y en avait pas, alors je me suis rabattue sur un dakos, une tranche de pain grillée, avec tomates au basilic, aubergines fumées et fromage local. Franchement ce dakos était très bon, bien plus gouteux que d’autres dans mes souvenirs. Retour à la chambre (encore les marches), mais cette fois-ci, j’espère bien dormir et me faire presque le tour du cadran !
