Bombay – Alibag

Ca y est, nous pouvons aujourd’hui vous le dire : nous avons testé la nuit en train indien. Nous avions forcément un peu d’appréhension hier sur le quai, en espérant que ce ne serait pas la même foire d’empoigne que la veille, seulement deux occidentaux (anglo-australiens) qui partaient en méditation pour plusieurs semaines, tous les autres des indiens. Clairement, quand le train est arrivé, nous étions dans les starting-blocks, mais aucun problème pour monter cette fois-ci, nous étions aussi dans une classe bien supérieure, la classe 3-tiers. Ils sont trop forts ces indiens, là où les autres calent généralement deux couchettes en hauteur, eux arrivent à en loger trois. La conséquence est bien évidente, une fois que tout est déplié, pas le choix, on doit s’allonger, impossible meme de s’assoir, le plafond est trop bas ! Nous partageons le compartiment avec une famille musulmane. Quelques questions habituelles puis c’est le pique-nique ferroviaire habituel. On sort les assiettes, les chapatis, les beignets, les viandes en sauce (du boeuf pour eux) et on oublie pas d’en proposer aux touristes juste à coté. Nous avons encore une fois refusé, nous sortions de table et faisons plutot attention, pour l’instant avec succès à nos intestins ! On nous a ensuite amené des couvertures, des draps et des oreillers, charge à nous de faire le lit. Extinction des feux vers 23h, arrivée à 5h50 à Mumbai, temps de sommeil estimé : 2 h maxi ;-). Le train était hyper bruyant et hyper brinquebalant, la couchette assez dure, pas moyen de dormir ni pour l’un ni pour l’autre. Nous attentions donc avec impatience de savoir si notre chauffeur nous attendrait bien comme convenu, hélas personne en bout de quai…J’envoie un sms au responsable de la location, pas dé réponse mais au bout d’une demi-heure d’attente, un type est arrivé vers nous, un panonceau  avec nos noms à la main… Ouf !!! Le temps de trouver un ATM (DAB), et à 6h45, nous étions en route pour Alibaug, première étape de notre descente sur la cote du Konkan.
Comme expliqué plus haut, l’itinéraire que nous suivons est une décision tardive, faute d’avoir trouvé un train pour Goa, Diwali oblige. Trouver des plages dans un rayon raisonnable de Bombay, sans prendre l’avion ou le train, tel était le challenge. C’est le « Lonely planet » qui parlait de la cote du Konkan, en la déclarant « réservée aux plus aventureux » (sic) et en lui rservant seulement 2 pages. Sur le « Routard », elle n’existe même pas !!! Ces centaines de km de cotes entre Bombay et Goa, nous allons en parcourir la moitié. Ce sont des plages essentiellement fréquentées par les touristes indiens, avec peu d’indications en anglais. Voilà en gros les informations que j’ai eu avant le départ, d’où la nécessité de prendre un chauffeur. Il nous a fallu environ 2h30 pour arriver à Alibaug. L’urgence, trouver une piaule pour récupérer de la nuit en train, la mauvaise nouvelle, l’hotellerie est chère (3000 à 5000 roupies pour une chambre AC) et en plus, pour ce prix, c’est vraiment pas terrible. A signaler aussi une taxe dite « de luxe » de 10 % sur ce type d’hotel. Nous nous sommes rabattus sur une chambre avec vue mer et ventilo, franchement sale (crotte d’oiseau sur la TV !) à plus de 1700 roupies la nuit, mais vraiment trop crevés pour trouver mieux.
L’autre surprise, c’est la toute petite taille d’Alibaug, on en a très vite fait le tour, ce n’est pas du tout orienté touriste européen, j’ai payé la pommade anti-moustique le prix indiqué sur  l’emballage (!) et j’ose à peine sortir l’appareil photo. En contrepartie, la nourriture est exceptionnellement pas chère, et on a pris au petit-déjeuner un délicieux « massala dosa » végétarien, une crêpe fourrée avec un curry de légumes qu’on accompagne de sauces soit pimentée, soit douce.
Après une sieste réparatrice, nous sommes repartis à 14h en quete d’une plage pour bouquiner (Kihim beach) en voiture avec le chauffeur. Il s’est un peu perdu, ce qui nous a permis d’atterrir dans un village de pecheur à l’odeur très forte de poissons séchés ! Et pour cause, il en séchait des stocks, par terre, sur des bouts de bois, toutes espèces confondues. Nous avons fait ensuite deux plages, une quasi déserte mais qui manquait un peu d’ombre. C’était aussi marée basse et la mer part très très loin. Le temps, un peu couvert jusque là s’est aussi levé et ca a commencé à cogner à partir de ce moment là. Nous avons ensuite filé sur Kihim beach, une plage locale authentique (personne ne se baigne, les garçons s’entrainent au cricket, on propose des tours en charettes, et les vendeurs de noix de coco fraiches affluent). Attraction un peu particulière, avec un parachute tracté par un 4×4, surprenant…Le long de la route, nous avons traversé des villages à la végétation plus luxuriante que les jours précédents (palmes, cocotiers) et aux maisons plus coquettes (sans doute quelques résidences secondaires). Sans doute aussi en raison de Diwali, des charrettes tirées par des vaches à tous les coins de rue, et en convoi sur les routes. Elles sont trop belles ces vaches blanches avec leurs cornes violettes, rouges ou bleues. Retour à l’hotel pour admirer le coucher de soleil sur le fort en face d’Alibaug, départ demain 9h pour Kashid beach, la plus belle du coin, même le guide dit qu’on dirait les Maldives, j’attends de voir quand meme…

Ca y est, nous pouvons aujourd’hui vous le dire : nous avons testé la nuit en train indien. Nous avions forcément un peu d’appréhension hier sur le quai, en espérant que ce ne serait pas le même cirque que la veille, seulement deux occidentaux (anglo-australiens) qui partaient en méditation pour plusieurs semaines à Pune, tous les autres des indiens. Clairement, quand le train est arrivé, nous étions dans les starting-blocks, mais aucun problème pour monter cette fois-ci, nous étions aussi dans une classe bien supérieure, la classe 3-tiers. Ils sont trop forts ces indiens, là où les autres calent généralement deux couchettes en hauteur, eux arrivent à en loger trois. La conséquence est bien évidente, une fois que tout est déplié, pas le choix, on doit s’allonger, impossible meme de s’assoir, le plafond est trop bas ! Nous partageons le compartiment avec une famille musulmane. Quelques questions habituelles puis c’est le pique-nique ferroviaire habituel. On sort les assiettes, les chapatis, les beignets, les viandes en sauce (du boeuf pour eux) et on oublie pas d’en proposer aux touristes juste à coté. Nous avons encore une fois refusé, nous sortions de table et faisons plutot attention, pour l’instant avec succès, à nos intestins ! On nous a ensuite amené des couvertures, des draps et des oreillers, charge à nous de faire le lit. Extinction des feux vers 23h, arrivée à 5h50 à Mumbai, temps de sommeil estimé : 2 h maxi, cafards compris ;-). Le train était hyper bruyant et brinquebalant, la couchette assez dure, pas moyen de dormir ni pour l’un ni pour l’autre. Nous attentions donc avec impatience de savoir si notre chauffeur nous attendrait bien comme convenu, hélas personne en bout de quai…J’envoie un sms au responsable de la location, pas de réponse mais au bout d’une demi-heure d’attente, un type est arrivé vers nous, un panonceau  avec nos noms à la main… Ouf !!! Le temps de trouver un ATM (DAB), et à 6h45, nous étions en route pour Alibag, première étape de notre descente sur la cote du Konkan.

Comme expliqué plus haut, l’itinéraire que nous suivons est une décision tardive, faute d’avoir trouvé un train pour Goa, Diwali oblige. Trouver des plages dans un rayon raisonnable de Bombay, sans prendre l’avion ou le train, tel était le challenge. C’est le « Lonely planet » qui parlait de la cote du Konkan, en la déclarant « réservée aux plus aventureux » (sic) et en lui réservant seulement 2 pages. Sur le « Routard », elle n’existe même pas !!! Ces centaines de km de cotes entre Bombay et Goa, nous allons en parcourir la moitié. Ce sont des plages essentiellement fréquentées par les touristes indiens, avec peu d’indications en anglais. Voilà en gros les informations que j’ai eues avant le départ, d’où la nécessité de prendre un chauffeur. Il nous a fallu environ 2h30 pour arriver à Alibag. L’urgence, trouver une piaule pour récupérer de la nuit en train, la mauvaise nouvelle, l’hotellerie est chère (3000 à 5000 roupies pour une chambre AC) et en plus, pour ce prix, c’est vraiment pas terrible. A signaler aussi une taxe dite « de luxe » de 10 % sur ce type d’hotel. Nous nous sommes rabattus sur une chambre avec vue mer et ventilo, franchement sale (crotte d’oiseau sur la TV !) à plus de 1700 roupies la nuit, mais vraiment trop crevés pour trouver mieux.

L’autre surprise, c’est la toute petite taille d’Alibag, on en a très vite fait le tour, ce n’est pas du tout orienté touriste européen, j’ai payé la pommade anti-moustique le prix indiqué sur  l’emballage (!) et j’ose à peine sortir l’appareil photo. En contrepartie, la nourriture est exceptionnellement pas chère, et on a pris au petit-déjeuner un délicieux « massala dosa » végétarien, une crêpe fourrée avec un curry de légumes qu’on accompagne de sauces soit pimentées, soit douces.

Après une sieste réparatrice, nous sommes repartis à 14h en quete d’une plage pour bouquiner (Kihim beach) en voiture avec le chauffeur. Il s’est un peu perdu, ce qui nous a permis d’atterrir dans un village de pécheurs à l’odeur très forte de poissons ! Et pour cause, il en séchait des stocks, par terre, sur des bouts de bois, toutes espèces confondues. Nous avons fait ensuite deux plages, une première quasi déserte mais qui manquait un peu d’ombre. C’était aussi marée basse et la mer part très très loin. Le temps, un peu couvert jusque là, s’est aussi levé et ca a commencé à cogner à partir de ce moment là. Nous avons ensuite filé sur Kihim beach, une plage locale authentique (personne ne se baigne, les garçons s’entrainent au cricket, on propose des tours en charettes, et les vendeurs de noix de coco fraiches affluent). Attraction un peu particulière, avec un parachute tracté par un 4×4, surprenant…Le long de la route, nous avons traversé des villages à la végétation plus luxuriante que les jours précédents (palmes, cocotiers) et aux maisons plus coquettes (quelques résidences secondaires). Sans doute aussi en raison de Diwali, des charrettes tirées par des vaches à tous les coins de rue, et en convoi sur les routes. Elles sont trop belles ces vaches blanches avec leurs cornes violettes, rouges ou bleues.
Retour à l’hotel pour admirer le coucher de soleil sur le fort en face d’Alibag pendant que Francis bouquine au frais. C’est marée basse, tellement basse qu’on peut rejoindre le fort à pied ou en calèche. Mais comme il faut choisir entre le coucher de soleil vu du fort ou avec le fort en fond, je préfère rester sur la plage. C’est bondé, toujours à cause des vacances de Diwali, aucun blanc, que des indiens. Je réponds toujours aux mêmes questions, d’où je viens, si je voyage seule, qu’est ce qu’il y a à voir à Paris, quelle température il y fait, pourquoi je suis venue en Inde, est ce que j’aime, depuis combien de temps j’y suis, combien de temps j’y reste etc…

Je fais un tour au cyber café mettre le site à jour et relever mes mails. Celui-ci est particulièrement organisé. La pièce d’identité est obligatoire pour le registre, avec la durée de connexion souhaitée. Au bout du laps de temps, on est averti que c’est terminé et qu’on doit laisser la place au prochain.

Je repasse chercher Francis à la chambre et nous testons le resto du plus bel hotel du coin  (avec piscine, ils disent, mais ca ressemble plutot à un bassin à (gros) poissons rouges). Encore une fois, la nourriture est délicieuse, je teste le « paneer (fromage) tikka massala (sauce aux oignons et poivrons) », Francis, un « pomfret » tandoori, le poisson local grillé après avoir mariné dans une sauce pimentée épicée. Le tout est accompagné de naans et de papadums, j’ai définitivement renoncé au riz ici. Pas d’alcool de toutes façons, juste de l’eau pour accompagner.

Départ demain 9h pour Kashid beach, la plus belle du coin, même le guide dit qu’on dirait les Maldives, j’attends de voir quand même…

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

Voir tous les articles de Les voyages de Pascale →

Laisser un commentaire