Première journée de repos total. En fait, le resort ne comprend que 6 chambres, toutes face à la mer avec un agréable jardin. Pas mal du tout ! La plage n’est pas une plage à proprement parler car il y a une large bande de rochers plats. Par contre, en traversant ces rochers, on accède rapidement à des récifs coralliens. J’ai fait 3 incursions (7h30, 10h30 et 14h) et y a pas mal de choses sympas à voir. Des coraux bien sur, verts, rouge, jaune, bleu etc…, les poissons classiques (perroquets, le copain de Nemo jaune et noir dont je ne sais plus le nom, quelques petits poissons clown aussi pour ceux que je sais identifier) et une belle tortue ! Pour me remettre de tout ça, farniente dans le hamac ou le bain de soleil, je suis repassée de l’un à l’autre en alternance. Mon chauffeur de tricycle est passé me démarcher pour demain et je m’y suis prise comme un pied pour négocier. Faut dire qu’ils sont au point, ils ne veulent pas annoncer de prix, alors c’est toi qui finis par dire un chiffre (que tu ne veux pas trop bas pour pas être insultant) et dès que tu vois sa tête, tu sais que c’était bien trop 😉 Bon comme on n’est pas à 5 euros près, on va s’en remettre mais je n’aime toujours pas le marchandage !Donc demain, je pars en moto visiter l’ile et plus particulièrement les montagnes, faut que je pense à prendre l’anti-moustique !
Seul petit inconvénient de ce resort (et encore, c’est indépendant de sa volonté), le resort voisin met la musique à tue-tête à partir de 11h00 et il s’agit de reprises Karaoké plus ou moins bien chantées de chansons US !!! C’est seulement avec la tête sous l’eau qu’on ne l’entend pas !
Pour finir la journée et fuir ces chants, je me rends au « Coco grove », un resort plus chicos (2500 php la nuit mini) à 10 mn à pied par la route. Je me commande un shake à l’ananas et c’est parti pour un mitraillage coucher de soleil. Ici (aux latitudes tropicales), en 10mn, c’est bâché, le gros rond rouge descend tellement vite qu’on le voit bouger à l’œil nu ! Je rentre par la plage à mon point de ralliement, l’occasion de voir que les enfants sont, à marée basse, de corvée de pêche à pied.
Pour diner, enfin un bon poisson cuisiné très pimenté comme j’aime. Discussions intéressantes avec le propriétaire du resort (allemand) et un autre ressortissant germanique en vacance solo également.
Sympa le pascalicus rougus ! Il existe seulement à l’état sauvage ou bien ?…
Catherine,
enfin, tu sais bien que je suis une sauvage 😉