Je n’aime décidément pas partir en période scolaire, les avions sont pleins, on fait la queue partout, enfin malgré tout, nous sommes enfin à Bombay. Ca a commencé à Paris, petite galère, nous ne sommes pas cote à cote dans le Roissy-Vienne, et plutot mal placés meme si ensemble sur le Vienne-Bombay. Pour autant, mes voisins du premier vol s’avèrent tout à fait charmants, et nous passons tout le trajet à discuter voyages et à comparer les expériences. Sur le second vol, rien de particulier à signaler (à part les difficultés au transit pour récupérer la carte d’embarquement définitive, j’ai été la dernière à embarquer !), l’avion est un peu ancien, les écrans pas trop grands, les films pas exceptionnels (Un navet « Arthur » et « Kung fu panda », faute de mieux !), la musique dépareillée, mais j’ai essentiellement dormi. Nous avons bien mangé, pas mal d’herbes, d’épices douces, et sommes arrivés également en avance à Bombay. Tiens, il y a apparemment un demi-fuseau horaire, car il y a 3h30 de décalage horaire, je ne savais même pas que c’était possible !
La sortie de l’aéroport nous a pris plus de temps que prévu, surtout la file d’attente pour les taxis prépayés, impressionnante, tout comme il est impressionnant de devoir trouver son taxi avec le numéro de la plaque au milieu de la nuée qui attendent le client. Ce sont de vieilles voitures, ca met de suite dans l’ambiance. Nous avons roulé plus d’une heure dans une cacophonie permanente (à 23h00 passées), avons cru plusieurs fois assister à un carton, vu un piéton se faire froler d’une façon incroyable, je pense que c’est la pire circulation de tous les voyages que j’ai faits jusqu’ici…
Par contre, au centre ville (quartier du fort), à cote de l’hotel, tout est fermé passé minuit apparemment. Nous faisons un petit tour pour nous dégourdir les jambes, ca sent l’urine, le cannabis, des gens sont couchés par terre, les batiments semblent beaux dans la pénombre, beaucoup d ‘impressions, nous avons hate d’être à demain voir cette ville en pleine activité. En attendant, dodo, ou plutôt essayons, il n’est pas tard mais rien d’autre à faire !