C’est mon choix, au lieu de retourner au village en jeep comme beaucoup, je rentre à pieds… mais sans mon sac et avec un guide pour apprécier le silence du lieu, le fait de marcher dans le sable etc… Les distances sont totalement faussées, le village de Rum me parait si proche mais ça prendra à peu près 3h, avec un arrêt thé à la source Lawrence que je n’ai pas voulu escalader mais où j’ai fait un petit tour de dromadaire (nommé chouchou), juste pour essayer.
Retour ensuite au « visitor center » et départ pour Madaba par la route du désert. Jusqu’à 40 km avant Amman, j’étais dans le timing puis ça s’est nettement gâté et en plus au même endroit que la dernière fois, impossible de trouver la route pour Madaba. Je me suis retrouvée quasi à Amman dans les bouchons de fin de journée (alors que l’autre fois à 6h du matin, nettement plus facile !) et j’ai eu beaucoup de mal à trouver mon chemin au milieu d’une nuée de déviations écrites en arabe, enfin une grosse galère, ce qui fait que je suis arrivée à 17h15 au lieu de 15h, sur les rotules et un peu énervée.
Je n’avais pas réservé d’hôtel, et celui ou je voulais aller était bien sur plein, le monsieur m’a proposé sinon de me trouver une famille d’accueil chrétienne pour la nuit (!), ce qui était au demeurant charmant mais ne correspondait pas à mes attentes du moment, envie d’intimité après mes deux nuits en camp… J’ai quand même trouvé une piaule bien placée mais avec une salle de bains non faite (poubelle pleine, j’avais encore jamais eu…) mais bon tellement envie d’une douche et crevée que j’ai pris de suite… Soirée plus que tranquille à saisir mes deux journées passées et déstocker mes photos avant de finir sur un sandwich falafel, jus de citron-menthe, pourtant y avait des bières ici, première fois que j’en vois dans un café, mais ça ne m’a pas du tout fait envie. Endormie à 21h, complètement harassée par mes deux jours dans le désert.