Première patisserie du séjour pour attaquer la journée d’un bon pied avec le pastel de Nata (petit flan aux oeufs déjà gouté à Lisbonne) et nous sommes descendus au bord du Douro récupérés les vélos réservés la veille. Comme dans tous les commerces de Porto, les garçons de la boutique de vélos sont extremement serviables, la langue n’est pas un problème, entre anglais et français, tout est facile. A 10h nous partons sous un ciel couvert qui va s’avérer être une vraie purée de pois en arrivant au bord de la mer. La visibilité est nulle, on voit à peine le phare qui est pourtant à 400 m maximum ! Un vrai temps Breton sauf que là on peut etre en T-Shirt, il fait quand même chaud, étonnant. Notre itinéraire est de remonter le Douro par la rive Nord jusqu’à la mer et de remonter la cote vers le Nord, retour ensuite en coupant la ville puis traverser le Douro en bateau avec les vélos pour revenir par la rive Sud. Cette balade pourrait d’ailleurs s’intituler « l’enfer des pavés » façon Paris-Roubaix car une bonne partie du début de parcours est pavé et ça tressaute fort désagréablement !!!
Heureusement en arrivant vers les plages du Nord, le temps va se dégager. Il y a beaucoup de monde dans l’eau, des surfeurs notamment. Des pistes cyclables sont parfaitement aménagées tout le long du parcours, c’est totalement plat, vraiment une super balade.
Nous sommes remontés jusqu’à une petite chapelle photogénique (avant les usines pétrochimiques défigurant l’horizon !) puis sommes redescendus dans le village de Matoshinos réputés pour ses restos cuisinant le meilleur poisson du monde. Des BBQ dans toutes les rues, une bonne odeur de poisson grillé qui met en appétit..
Par contre, après un déjeuner arrosé de sangria, dur dur de pédaler aux heures les plus chaudes, ce sera donc un arret plage près du castelo do queijo (chateau du fromage mais je n’ai toujours pas trouvé pourquoi les gens trouvent qu’ils ressemblent à un fromage..). Le sable est plein de mica et brille sous le soleil, l’eau est chaude comparée à la Manche, il y a un peu de vent, pause agréable. Les plages sont très familiales, pas de frime ici, la simplicité domine.
Il a bien fallu finir par repartir pour une petite traversée du Douro en bateau avec les vélos, j’étais moyennement motivée, mon co-voyageur a insisté et il a eu raison, c’était sympa, parcours de Afurada à Gaia sur des passerelles en bois en surplomb de la mer. Ambiance fete foraine en fin de parcours, avec d’impressionnantes collections de baby foot.
Pour finir la journée, remontée à la recherche d’un resto sur les hauteurs dans la Baixa, on s’est fié au guide qui indiquait un resto spécialiste de la francesinha mais vu la queue devant, on s’est rabattu sur le voisin qui indiquait préparer la meilleur francesinha du monde, pas moins… J’ai trouvé ca pas mal, un peu lourd mais arrosé de bière, ca passait bien. Au lit à 21h30, complètement claquée, je n’ai pas tardé à m’endormir.