On n’arrête décidément pas le progrès. En deux heures, soit moins de temps qu’il n’en faut pour aller à Paris, je me retrouve à Rome avec la sortie d’aéroport la plus rapide que j’ai jamais fait de ma vie. Zéro contrôle. Juste un bagage cabine. Et c’est parti par le Leonardo Express pour rallier la gare centrale de Rome en seulement trente minutes. C’est ma première fois dans la capitale italienne et la première chose qui m’a étonnée, c’est que c’est hyper calme. Ça doit être l’effet mois d’août mais à côté du souvenir que m’a laissé Naples, Rome m’a fait l’impression d’une belle au bois dormant. Des places pour se stationner à gogo, des tables en terrasse, peu de circulation, rien à voir avec ce que j’imaginais. Sans compter la bonne surprise de ma chambre, un petit deux * à 200 mètres de la basilique Saint Pierre. J’avais réservé une simple il y a quelques mois, je me retrouve avec un grand lit, une belle salle de bains et une terrasse de plus de dix mètres carrés donnant sur une ruelle calme. J’y reste 4 nuits, j’en suis ravie.
Il était quand même plus de 20 h quand j’ai quitté ma chambre pour aller dîner. J’avais tellement faim qu’une petite trattoria dans le quartier a fait l’affaire. Ce soir, c’est pasta : Bucatini All’Amatriciana. J’avais vu ça dans le guide comme étant une spécialité romaine, en fait d’Amatrice, la ville qui vient hélas d’être quasi rayée de la carte hier… De la tomate, de la joue de porc et du pecorino, tout ça bien relevé, je suis sortie cramoisie du restau. Une glace chocolat noisettes pour faire couler en marchant le long du Tibre. Je pense que Rome va beaucoup me plaire, ce que j’en ai vu jusqu’à présent m’a enchantée.