Journée de transit entre le Maramures et la Bucovine. La route est indiquée comme tellement défoncée que j’ai décidé de passer une nuit dans une station de ski en plein milieu. Ils annonçaient à à la météo également de la pluie vers 13h donc je suis partie vers 9h30 pour arriver avant celle ci. Et effectivement, j’ai roulé sous le beau temps avec un arrêt d’abord au monastère de Barsana, construit après la chute du régime intégralement en bois, endroit absolument charmant, fleuri et bondé en ce dimanche, jour de messe en plein air. Les gens sont endimanchés, c’est le cas de le dire, avec les tenues traditionnelles pour les femmes, jupes plissées, chemisiers à volants, foulard sur la tête, la jupe et le chemisier dans des imprimés très typiques à fleurs. La modernité arrive dans les chaussures avec des talons aiguilles !
Tout le long du trajet, j’ai vu des églises bondées avec des gens sur leur 31, j’ai encore pris en auto-stop une mamie qui sortait de la messe, j’ai bien fait cinq à sept kilomètres avec elle, elle a même voulu me payer pour le trajet, ce que j’ai bien évidemment refusé !!!
Je suis finalement arrivée à hôtel grand luxe avec piscine intérieure, mais il faisait tellement beau que j’ai décidé d’aller à la cascade de Cailor mais pour cela, il fallait prendre un téléphérique, je crois bien que c’est la deuxième fois de ma vie que je prenais un truc comme ça et je n’ai pas trop aimé ! Surtout que j ai du faire 45 mn de queue et qu’une fois en haut ça commençait sérieusement à se couvrir, j’ai marché dix minutes en direction de la cascade et il a commencé à tomber des gouttes, ensuite j’ai entendu du tonnerre au loin, donc j’ai jugé plus prudent de faire demi-tour.. Dommage car la vue semblait jolie. Encore une bonne demi heure de queue sous la pluie cette fois pour redescendre, je suis arrivée transie à l’hôtel. Par contre, ils distribuaient des sacs poubelles et des couvertures pour se protéger, je n’en ai pas eu car pas assez pour tout le monde et priorité aux enfants, mais ils en faisaient monter d’autres que j’ai croisés en descendant dans le téléphérique, je ne pense pas qu’on aurait vu ça en France…
A hôtel, j’ai foncé à la piscine, où j’ai somnolé sur un transat face à la montagne sous la pluie… Repas à l’hôtel, un seul plat mais encore une fois, c’était énorme : porc, saucisse, fromage et polenta, de quoi aller faire une randonnée de 8h ! Ah si en légumes, y avait un cornichon…