Ce matin, grosse énergie avec comme première préoccupation, trouver du pain chaud pour le petit déj. J’en profite pour acheter de l’almogrote (fromages forts et poivrons) et du bienmesabe (pâte à base d’amandes, de citron, de cannelle et anis) pour tartiner le pain.
Miracle, tout le monde était prêt à 9h30, il faisait grand beau temps, nous sommes partis à la Corona pour une petite randonnée jusqu’au cratère. 1h dans les champs de laves avec des petits murets partout et des vues splendides sur le nord. On a enchaîné avec le mirador del Rio, sans s’y arrêter, mais la route est vraiment magnifique, vue sur l’ile de la Graciosa et les falaises de Lanzarote. Le samedi matin, un arrêt s’impose au marché de Haria, pas mal de stands de produits artisanaux, surtout des bijoux, et un tout petit peu d’alimentaire. Il était encore tôt et nous n’avions pas encore faim, direction Caleta de Famara, avec deux auto stoppeuses (une italienne et une mexicaine travaillant à Dublin) qui avaient bien du mal à trouver des bus pour se déplacer !
A Famara, nous avons encore déjeuné dans un CSC (centre socio-culturel), cette fois ci poisson grillé pour moi et chipirones (petits calamars) pour Marco. Ça a l’air d’être le resto typique pour les locaux attenant à une salle de spectacle.Plage pour digérer avant la visite du musée Lagomar. Franchement, je ne m’attendais pas à un truc aussi chouette. Avant d’être un musée, c’était une maison censée avoir appartenu à Omar Sharif une journée avant qu’il ne la perde à une partie de bridge. On retrouve la patte de Manrique, derrière de hauts murs, rien ne laisse présager ce qu’on va trouver à l’intérieur, ici une grande piscine au milieu d’une arène de lave… Des escaliers partout, cette maison troglodyte n’est clairement pas PMR, comme un labyrinthe où chaque nouvelle pièce amène son lot de surprises. Des bancs blancs ou en bois essaiment la parcours, et musée oblige, un resto, un bar et une boutique parfaitement intégrés dans l’environnement. J’ai vraiment adoré cette visite, dernière étape de cette journée bien occupée avant le retour à Punta Mujeres.
On a pris le temps de se poser avant d’aller dîner à une heure plus Espagnole qu’hier, soit 20h30. On est retourné au même endroit qu’hier avec une envie de viande, mais je me suis mélangée dans les termes espagnols, j’ai confondu le solomillo et le secreto…bilan, on a eu du filet de bœuf excellent au lieu du porc attendu. Sans regret…un plat pour deux et des piments doux en plus et ça suffit ! Les portions sont vraiment copieuses. Ils nous offert une sorte de petit digestif au goût de miel, un chupito…