Doha – Malé – Embudu

Nous entamons la descente vers l’aéroport. Il fait très chaud sur le tarmac, et les photos sont interdites, j’en fait l’expérience en voulait photographier le lever de soleil sur le désert. L’aéroport n’est pas très grand et la majorité de son espace est occupée par un grand magasin de Duty-free et une cafétéria. Assurément les sièges sont en sous-effectifs à voir le nombre de personnes assises par terre. Par contre, niveau tenue vestimentaire, je m’attendais à plus de femmes voilées ou de regards désapprobateurs. Or, tout est finalement très occidentalisé et n’eurent été les salles de prière à l’entrée de l’aéroport (identifiable par les paires de chaussures laissées à la porte), on se croirait encore au terminal 1 de Roissy ! Après 3h00 d’attente, enfin le départ pour Malé. Déjà, le pilote, qui parle français, nous sape le moral en nous disant que si la 1ère moitié du parcours est ensoleillée, ce n’est pas le cas en arrivant vers Male qui est couvert et où les averses menacent. A peine le décollage effectué, on nous sert une petite collation qui confirme mon impression de la veille, à savoir que ça ne s’arrange pas pour la qualité des repas ! Enfin, on ne prend pas l’avion pour faire de la gastronomie et je termine tant bien que mal mon omelette au Ketchup ultra-sucré. Ca fait passer le temps…

Le film est en anglais et comme je ne comprends rien, je finis par prendre un bouquin. Pas de hublot sur ce trajet, je n’aperçois que de loin les fameux atolls turquoises nettement visible avant l’atterrissage. Le passage à la douane est rapide, tout comme la récupération des bagages. Je trouve sans problème le comptoir Kaimoo et bonne nouvelle, mon nom est sur la liste des attendus ! Pendant l’attente des autres passagers, je me connecte du cyber café de l’aéroport pour envoyer un email. 5 Rouffias les 5 minutes (12,5 rouffias = 1 dollar)., pas franchement excessif. Finalement le bateau pour Embudu nous attend. Nous ne sommes que 3, un couple de suisses et moi. Le départ est un peu mouvementé, il y a énormément de vent, le bateau tangue dans tous les sens mais cela s’arrange rapidement une fois que nous avons quitté le port. Nous passons le long de Malé, puis arrivons rapidement en vue d’Emdudu et du Taj Coral Exotica. J’expérimente mon anglais rudimentaire à l’accueil ; je ne comprends pas grand chose sauf que qu’il faut que je règle ma chambre à partir de 18h00 au « caissier ». Je reçois également une notice en français sur le fonctionnement de l’ile (horaires des repas etc…). Heureusement le correspondant de Nouvelles-Frontières, seul employé francophone, intervient et complète les explications. Arrive enfin le moment où je peux me poser dans ma chambre : Room 43 ! Elle est face à la mer (mais existe-il des chambres n’ayant pas vue sur mer ici ???), j’aperçois au bord de l’eau un petit requin (environ 60 cm) et quelques beaux poissons verts et bleus. La chambre en elle-même est plutôt mieux que ce à quoi je m’attendais. Elle est spacieuse, bien ventilée et très propre. Il y a un pédiluve devant chaque chambre pour éviter de drainer trop de sable à l’intérieur. La climatisation n’est pas nécessaire car il y a pas mal de vent. Comme je l’ai lu sur le Net, j’écarte le lit du mur pour éviter les fourmis sur le lit mais ca me semble un peu superflu car je ne vois aucun insecte trainer dans la chambre. Par contre, j’ai déjà quelques piqures de moustiques et ça tombe mal car j’ai laissé le tube de crème volontairement à la maison faute de place dans le sac, après avoir lu qu’il n’y en avait pas aux Maldives…

Je vais régler ma chambre, exactement le prix convenu par Internet, je ne regrette pas du tout d’avoir réservé par ce biais. Je m’aventure au bar pour commander une bière et je rencontre 2 charmants écossais qui clôturent par les Maldives un périple de 4 mois passant par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. J’ai une fois de plus l’occasion de vérifier que mon anglais n’est pas très « fluent » mais nous arrivons néanmoins à discuter jusqu’au repas. Ils m’expliquent que le temps est mitigé depuis leur arrivée et effectivement il ne fait pas très beau, le ciel est noir et il pleut à verse. Je trouve d’ailleurs inquiétant qu’il y ait des parapluies dans chaque chambre, ce doit donc être assez fréquent ! Le repas est sous le signe de l’Italie, tout est bon, je sens que je vais prendre du poids, ce que m’ont confirmé les 2 britanniques (Adam et Johanna), surtout que selon eux, le petite déjeuner est encore meilleur ! Après ce long voyage de plus de 24h00, je m’endors rapidement après avoir renoncé à prendre une douche, l’eau froide m’ayant carrément rebutée !

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Les voyages de Pascale

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