Xavier a commencé sa journée par une partie de pêche. Un premier poisson (pas très gros) et un autre qui se décroche, plus la perte de 2 plombs nous font pressentir que pour manger des sushis sur la bateau, ça ne va pas être gagné ! Nous partons ensuite tenter un sorkelling en face de Pigeon Island. Nous partons en annexe mais celle-ci cale à quelques mètres du bateau et nous devons revenir en ramant avec les palmes en guise d’avirons ! Nos deux mécanos en chefs se rendent compte qu’ils ont oublié d’ouvrir l’arrivée d’essence et nous pouvons enfin aller voir les poissons. Quelques spécimens sympathiques même si l’eau est un peu trouble mais une chouette plage avec même une douche et des toilettes, le pied…
Nous partons ensuite Francis et moi faire la clearance à la marina. C’est très propret avec de jolies maisons colorées façon Eurodisney. Les formalités de douane sont assez lourdes, il faut remplir des papiers, présenter les passeports, ca nous prend bien une demi-heure alors que nous sommes les seuls dans le bureau avec 2 douaniers pour s’occuper de nous…Nous partons enfin à 10h00 pour Soufrière Bay. Il n’y a pas de vent à cause du relief de Ste Lucie, tout le trajet se fera pratiquement au moteur et nous arrivons tardivement à Soufrière. Je veux absolument voir les Sulphur springs aussi nous nous dépêchons de gonfler l’annexe et de partir en ville.
La peur de ma vie dans l’annexe sous-gonflée par mes soins, j’ai peur de tomber à l’eau avec tous les papiers et l’appareil photo ! A force de prendre l’eau mes fringues sont toutes trempées. Nous atteignons enfin le ponton où des gamins se proposent moyennant finance de garder l’annexe. Un type au bout du ponton nous offre ses services de taxi, le temps que son frère nous approche la voiture, nous nous rendons compte qu’il est taxi comme moi vétérinaire mais pas très grave, car il se révèle efficace et agréable, nous faisant même un stop pour prendre des photos de la ville.
Les sulphurs springs sont impressionnantes, je suis un peu déçue qu’on ne puisse pas s’approcher mais depuis qu’un guide est tombé dans un des trous (qu’on a d’ailleurs baptisé de son nom Gabriel), il est interdit d’y aller. Nous finissons par une ballade dans la ville de Soufrière, très authentique, moins européanisée que les villes de Martinique. Nous achetons quelques morceaux de boulets boucanés et prenons un verre dans un troquet au fond d’une rue, très local (la serveuse est en train de se faire tresser les cheveux quand nous arrivons !). Retour au bateau pour le diner.
Toutes les photos du jour !