par En partant, petit arrêt express à Ella gap, un point de vue assez spectaculaire, puis à des chutes impressionnantes mais un peu gachées par des vendeurs de pierres aux techniques de vente assez rompues. Ensuite, nous traversons une grande diversité de paysages, marécages, savanes. Jude s’arrête plusieurs fois pour que je voie des crocodiles mais ceux-ci ne se montreront pas ! Beaucoup de buffles également et des vendeurs de yaourts de lait de bufflones, quand on pense qu’ici on garde les yaourts au frais, la-bas, ils restent exposés par plus de 30 degrés devant des boutiques le long des routes. Jusqu’à 5 jours, pas de problème, dixit Jude…
On arrive ensuite vers la mer à Hambantota. Il y a ici des marais salants, je me dis qu’il y a vraiment sur cette terre beaucoup de richesses naturelles et on se demande vraiment comment ce pays s’en sort aussi mal avec des habitants aussi pauvres. Autre surprise, je commence à voir beaucoup de traces du Tsunami, je n’en reviens pas de voir ces ruines, ces bateaux échoués dans les terres et ca continue pendant des kilomètres jusqu’à Matara et Polhena, la plage où j’ai choisi de m’arreter. Je comptais aller à Mirissa au départ et après avoir lu qu’à Polhena, il n’y avait plus de touristes, j’avais changé d’avis. Mon chauffeur me confirme qu’il n’a amené personne ici depuis le tsunami, soit 1 an et demi !
La guest house où je voulais aller propose des chambre avec des fenêtres de prisons, je change donc pour une autre. Je suis la seule « blanche » du coin. Après déjeuner, je décide d’aller sur la plage. Mon propriétaire ne rattrape en m’avertissant qu’il y a des vols et des « beach boys » pas très bien intentionnés sur la plage. Évidemment, pas facile de se reposer sereinement quand vous êtes la seule touriste de la plage et que dès que quelqu’un s’approche, vous faites semblant de ne pas le voir dans le but de ne pas être importunée. La mer est également assez agitée, il y a quelques femmes sri lankaises mais soit elles ne se baignent pas, soit elles gardent leurs vêtements. Le soir, Amare, le patron me mitonne un petit curry de poissons pas piqué des vers, ça me console un peu de cet après-midi plage pas top.
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