par Dernière matinée à Matara avant de remonter vers Colombo. Une baignade puis je prends le train vers 13h00. C’est un long trajet pour remonter sur Colombo, plus de 4h00 de train, on longe la cote et je me rends-compte que Polhena n’est pas un cas isolé. Il reste même des tentes de première urgence dans lesquelles vivent des gens, des cabanes en bois. Je n’en reviens pas… Des mois qu’on ne parle plus du Sri lanka à la TV, et pourtant rien n’est fini ici. Où est passé tout l’argent donné ? C’est d’une tristesse infinie surtout que je vois des hotels flambants neufs au ras de la plage surement avec des propriétaires européens quand les pauvres habitants n’ont pas en théorie le droit de reconstruire à moins de 100 m de la mer.
A la gare de Colombo, je retrouve Jude qui m’attend pour m’emmener à Négombo. Il m’a dégoté un petit hotel pas cher mais bien placé. Ma plus belle chambre du séjour avec le bruit de la mer en fond. En plus, la nourriture est d’un cout dérisoire. Je suis assez contente d’avoir quitté l’ambiance pesante du sud, plus de touristes ici.
Le lendemain matin, balade dans la ville pour aller voir les pêcheurs. En chemin, je m’arrête visiter une église (negombo concentre les 6% de catholiques de l’ile). Une vieille femme semble m’indiquer un raccourci pour les pecheurs, je la suis et me retrouve en fait chez elle, assise au milieu de sa famille. On m’offre des gateaux et à boire, on me pose pleins de questions.
Je les prends en photo avec l’appareil photo numérique et leur montre la photo, ils sont morts de rire et m’embrassent. Quel accueil ! On ne m’a pas demandé d’argent, juste de ne pas oublier de leur envoyer les photos. Je continue ensuite ma route pour le marché aux poissons et finis ma balade en longeant les canaux hollandais. Il est ensuite temps d’aller à l’aéroport pour le long voyage de retour vers Paris.
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