par Enfin les vacances ! Partir quand tous les autres sont revenus, quel plaisir…
Suite à des changements professionnels importants, pas de grandes voyages possibles mais j’avais une petite semaine à prendre pendant l’été. Mi-juin, j’ai commencé à regarder les vols et la Sicile s’est rapidement imposée comme une évidence. Cela faisait près de 2 ans que j’y regardais de près. Septembre était également la période idéale, la mer encore bien chaude pour se baigner, des températures diurnes et nocturnes chaudes mais agréables. Je me suis donc décidée pour un vol Paris-Palerme par la compagnie XL Airways. Quant à l’itinéraire, le choix a été difficile, il y a énormément de choses à voir. Suite à l’expérience du Kenya où je nous avais concocté un programme un peu trop chargé ce qui avait impliqué pas mal de temps dans les transports en commun, j’ai décidé de rester très raisonnable avec un tout petit bout nord-ouest de Sicile à explorer. La partie Est et le volcan ainsi que les Eoliennes ont été délaissées, non pas par désintérêt, mais parce que je ne me voyais pas seule partir en randonnée là alors que c’est certainement l’intérêt majeur de ces coins !
Donc, j’ai pris ce matin mon vol qui s’est avéré être un vol Windjet (les 2 compagnies travaillent ensemble). A noter qu’à Roissy, suite à la mise en place d’un VAL, il est bien plus facile de rallier les autres terminaux qu’avec les navettes qui existaient auparavant.
Autre fait notable, je suis arrivée à l’aéroport de Palerme à 16h45 avec près de 45 mn d’avance, un record depuis que je prends l’avion ! En tout cas, ces minutes n’ont pas été de trop car pour rallier le centre de Palerme, je n’ai pas trouvé le train indiqué sur le guide…J’ai donc pris le bus jusqu’à la gare. Le chauffeur ne parlait pas un mot d’anglais, pas de plan des stations desservies, un bon plan de Palerme s’impose pour s’y retrouver. Ensuite, direction le Corso Vittorio Emmanuel, une rue principale de Palerme sur le plan (mais qui s’avère assez étroite dans la réalité) et l’hôtel Regina (voir la rubrique pratique pour la description des chambres).
Sitôt posé mon sac, je pars en premier repérage. C’est vraiment très beau mais aussi souvent décati ! La circulation est également impressionnante, surtout au moment de traverser la route où rapidité et vigilance sont nécessaires. Même les vélos font la course ! Le revêtement du sol, quand ce n’est pas du pavé, semble usé et est brillant comme lorsqu’il a plu chez nous. Palerme est par endroit assez sale, mais rien de surprenant (on m’avait prévenue!), ça rend en même temps la ville plus vivante (rien à voir avec un quartier aseptisé de Paris).
La nuit tombe, pas moyen de faire beaucoup de photos. De toutes façons, je reviens dimanche prochain, j’approfondirais à ce moment-là.
Pour finir, j’entre dans ma prima trattoria et commande des bruschettas mixtes (tomates-basilic, pesto, tapenade etc…). Je ne sais pas comment ils s’y prennent mais leur mélange tomate-basilic est bien meilleur qu’en France. L’effet soleil sans doute ? Puis les fameuses pasta au pesto génois (parmesan, noix, basilic), bon mais gras de chez gras !
Retour à l’hôtel pour la nuit, je m’endors rapidement, la journée a été longue. Ma chambre donne sur un patio où s’est installé un restaurant. Je serais bercée jusqu’à tard par les éclats de voix en italien…
