Wouah ! Je me lève, le soleil brille dans un ciel sans nuage. A 7h30, nous sommes sur notre moto, en route pour le marché de Can Cau. Le début de la route est plutôt boueux et en moins bon état qu’attendu, mais il y a pas mal de travaux. Rapidement, nous longeons des rizières, chaque lacet nous dévoilant une vue plus somptueuse que la précédente (exceptés les fils électriques qui sont parfois difficiles à éviter pour les photos). Nous sommes dépassés par une bonne dizaine de voiture ou minibus, peu semblent avoir fait le choix de l’indépendance comme nous. Nous arrivons enfin au marché qui bat son plein. C’est comme promis, beaucoup de femmes superbement costumées en train de faire leurs affaires. Quelques vendeuses de sacs tentent aussi de démarcher les touristes mais la plupart des stands sont pour les locaux : stand de nourriture, fruits, légumes, tissus, fils à broder sans oublier le marché aux bestiaux davantage réservé aux hommes . Je ne sais pas trop comment m’y prendre pour les photos : Faut-il demander l’accord aux personnes ? Certaines sont tellement affairées qu’elles ne nous voient même pas. D’autres, quand je montre l’appareil, se réfugient sous leur parapluie-ombrelle et je n’insiste pas. Certains touristes se collent carrément sous leur nez et photographient, comme si c’étaient des mannequins dans un musée ou une espèce rare dans un Zoo…
Au bout d’une heure, mon chauffeur s’impatiente et nous repartons en direction de Si Ma Cai, le village suivant, serpentant au milieu des montagnes et des Hmongs qui rentrent chez eux, tirant le buffle ou portant des paniers chargés de victuailles ou de marchandises (sur le dos pour les non motorisés, à l’arrière de la moto pour les autres). Encore de beaux paysages, des petits hameaux aux maisons en terre, avec des femmes en train de coudre à la machine des costumes ou des sacs pour la vente.
Retour vers 14h00 au resto de notre hôtel qui est décidément le plus fréquenté du coin, car ce midi toutes les tables sont occupées. On nous donne la carte et Ô suprise, les prix sont bien plus élevés que la veille au soir (70000 dongs d’écart sur le Hot pot et 10000 sur le Pho… Je demande le pourquoi du comment au serveur qui nous redonne une carte avec les prix « normaux » en s’excusant. Je les soupçonne d’avoir la carte du Week-end et la carte de la semaine !!! Y a pas de petits profits.
Nous finissons la journée à la recherche d’une cascade indiquée par le guide mais quand nous aurons enfin trouvé le chemin, il s’avèrera trop plein de gadoue pour s’y aventurer. Nous retournons donc à Ban Pho en moto et cette fois-ci continuons bien plus haut le chemin avec une superbe vue sur la vallée.