Ce matin, excursion dans la ville balnéaire de Songkla à 30 km de Hat Yai. J’ai utilisé un songtaew pour m’y rendre et il faut bien compter plus d’une heure. J’ai donné deux de mes bracelets indiens à une autre voyageuse, on aurait dit une gamine, elle n’arrêtait pas de les regarder. A l’arrivée, un peu galère, personne ne parle anglais, heureusement que j’avais un plan illustré de la ville pour pointer du doigt où je voulais aller. J’ai commencé par le marché, pas mal de poissons, tout le monde bien sympa pour les photos. J’ai aussi vu le poisson énorme vu à Koh Adang mort sur un étal (enfin un de ses congénères) mais je n’ai pas pu demander le nom. On a beau être dans la partie musulmane de la Thailande, beaucoup de cochons dans les boucheries. J’ai ensuite poursuivi par le musée national qui a connu une inflation monstre par rapport au droit d’ entrée du guide (150 b au lieu de 30 pour les étrangers). Le bâtiment, une ancienne maison chinoise-occidentale (« chinese-western style » dixit les affiches) est superbe, tout en rouge et blanc. Le contenu est un peu hétéroclite mais c’est intéressant.
J’ai continué avec un petit tour de moto-taxi pour rejoindre la plage de Hat Samila, plage locale s’il en est…Pas un blanc, beaucoup d’écoles. Les deux attractions phares : une sirène en bronze et deux iles (le chat et le rat) car de loin, effectivement, on pourrait imaginer (en se forçant un peu) un félin et sa proie. J’ai eu un peu de mal à faire des photos entre celles qu’on m’a demandées et celles de la sirène où on ne voyait plus la sirène tellement il y avait d’écoliers devant ! Retour en centre-ville de Songkla en moto-taxi, j’adore vraiment ce moyen de transport maintenant alors qu’avant les Philippines, je n’aimais pas du tout. La circulation ici n’a rien à voir avec celle de Hat Yai, c’est plus fluide et moins bouchonné. Je reprends un songtaew pour Hat Yai, une horreur, le chauffeur est un vrai chauffard. Coups de frein, dérapages, slalom entre les files, nous sommes passés à 3 de front je ne sais combien de fois. Pas mécontente d’arriver. Pour me remettre, je me suis offert un nouveau massage, cette fois-ci des pieds au même centre de massage.
Diner d’un roti-curry vert bien piquant et soirée tranquille. Demain, je pars pour la Malaisie en train, mon billet est un peu effacé (il a pris l’eau je ne sais pas où) mais je me suis fait confirmer que c’était OK.