Le réveil est prévu à 7h00 mais ma co-voyageuse ne veut pas perdre une seule minute et dans la confusion du décalage horaire, dès 6h35 elle bondit hors du lit, sure d’être en retard ! Petit déjeuner continental à l’hotel, quelques haricots mais ni saucisse, ni bacon…Nous partons quand même bien lestées de toasts confiturés pour Westminster, prendre des photos sous le soleil, de Big Ben, de la « House of parliament » et surtout de la grande roue appelée « London Eye », qui nous fait de l’œil depuis la veille, soit sur les guide, soit lors du tour de la ville en bus. J’appréhendais un peu la queue de cette attraction réputée mais la guide nous a conseillé hier d’arriver vers 9h30 et effectivement, nous n’avons eu aucune attente, à 9h45 nous sommes dans la roue alors qu’elle n’est censée ouvrir qu’à 10h !!! Superbe panorama sur la ville, quelques reflets hélas sur les vitres bombées gênent certaines photos, j’aurais aimé que ce soit ouvert, l’impression d’être dans un funiculaire de remontées mécaniques. 30 mn plus tard, le tour est terminé, ca tombe bien, le temps se montre menaçant d’un coup, le vent s’est levé, il est temps pour nous d’aller à la « Tate Modern », l’antenne de la Tate Gallery consacrée à l’art moderne. Installée dans une ancienne usine, pour nous y rendre, nous longeons la cathédrale St Paul, puis empruntons une passerelle métallique sur la Tamise. Le musée est gratuit, et cela se ressent sur les visiteurs, qui déambulent d’un air plus ou moins intéressé, s’enfilant les pièces à la vitesse grand V . Je dois avouer que nous avons également grossi le troupeau des dilettantes, encore un peu crevées de notre journée de la veille, et n’avons surement pas porté l’attention nécessaire à la visite. Au milieu des toiles classiques, Picasso, Monet, Leger, Duffy, Modigliani etc…, on trouve aussi des artistes contemporains (tel Anish Kapoor dont on parle beaucoup en ce moment avec une exposition sur Paris) aux œuvres plus ou moins appréciables à nos yeux : Un miroir qu’on aurait pu légender : « la plus belle œuvre, c’est toi », quelques coups de pinceaux rouge vif sur des toiles immenses, une statue dénudée devant une pile de vêtements qui n’était pas sans me rappeler mon linge en retard ;-), etc…
Nous retournons ensuite vers Soho en quête d’un pub pour déjeuner. Isabelle veut absolument gouter un fish&chips, moi je veux absolument manger autre chose, ce sera finalement une tourte d’agneau à la menthe délicieuse, le tout accompagné d’une pinte de « cider » ! Il serait quand même dommage de quitter Londres sans avoir gouté une bière, je prolonge le plaisir avec une demi-pinte de brune bien mousseuse et savoureuse.
Tout ça, nous ayant mis en forme, nous nous octroyons encore 30 mn de shopping au Primark, le Tati local que nous avons finalement rallié en bus à impériale pour gagner du temps, aux files d’attente pour les cabines d’essayage si longues que je finirai par essayer par-dessus mon jean au grand dam des vendeurs ! Il est plus que temps de se rendre à la gare si nous voulons avoir le temps d’avaler notre dernier scone avant le retour sur Rennes.
Bilan du WE très positif, temps idéal pour la visite, ambiance de groupe sympa, seule regret, c’était trop court et donc un peu frustrant de quitter Londres en ayant vu si peu de choses !