Réveil assez matinal, décalage horaire oblige et petit déjeuner à mon boui-boui habituel. Toujours deux ringgints (0.50 euro) le roti chanai (crepe et dhal) et le thé au lait archi sucré. Un américain d’origine indienne est venu me taper la causette et m’a meme suivie dans toutes mes emplettes (crème solaire, anti moustique, crayons pour donner aux gamins d’Indonésie etc…). Il m’a accompagnée aussi dans la visite d’un temple indien, marrant le lien qu’il a créé avec les indiens sur place. Dans ce temple, il y a distribution de nourriture, pour moi c’est pour les nécéssiteux, j’ai refusé d’en prendre mais lui s’en est payé une bonne tranche, emballée pour le midi, y a pas de petits profits !
J’ai ensuite repris la route de l’aéroport pour le vol air asia mais cette fois, le départ n’est pas du terminal lowcost assez pourri (LCCT) mais de KLIA2, flambant neuf avec grand centre commercial et un nombre incalculable de restos, l’occasion de me faire quelques dim-sum excellents. RAS sur le vol en lui meme à part qu’on est arrivé avec 30 mn de retard. J’ai changé tous mes euros à l’aéroport allant dans un coin assez reculé avec le premier ATM à 20km. Les formalités d’immigration ont été un peu longue mais faciles, 6 comptoirs de taxis attendent à la sortie, le prix annoncé 322000 roupies (24 euros) étant moindre que ce à quoi je m’attendais et c’était mérité vu l’état de la route. En fait, j’avais hésité à louer une voiture mais vu le traffic de nuit et les nids de poules, sans parler de la non signalisation (le chauffeur s’est arrêté au moins dix fois demander son chemin), aucun regret. Finalement, je suis arrivée au homestay Rumanji à Ekas, village de 3000 habitants qui n’a l’électricité que depuis un an. La spécialité du coin , l’élevage de langoustes (lobster farm) mais ca c’est pour demain… Comme prévu l’endroit est spartiate mais suffisant pour moi, le seul truc qui m’a tracassée cette nuit, ce sont les chiens errants car j’en ai peur et j’en ai vus beaucoup, étrange pour un pays musulman.