par Aujourd’hui, je quitte Gili Gede pour les Gilis Islands (Pléonasme, Gili voulant déjà dire île en Indonésien) en taxi, s’il vous plait, car c’est le seul moyen, certes le plus confortable mais aussi le plus onéreux (450000 roupies pour 2h30 de route). Tout est organisé par Henri, transfert en bateau à 10h45, taxi à 11h pour normalement chopper un bateau à 14h. C’est dimanche, ca se voit, beaucoup d’indonésiens sur les plages et plus spécialement des pêcheurs dans l’eau jusqu’au cou. Premier arrêt ATM pour retirer de l’argent, sans succès, le second, j’arrive enfin à récupérer 2000000, le maximum (150 euros). Des gars me demandent où je vais, « Bangsal », ils me répondent de faire attention, ambiance. Bangsal, le port d’embarquement a en effet très mauvaise réputation, vols et harcélement, je me demande bien ce que je vais trouver…La dernière portion de route est en tout cas magnifique, au pied du Rinjani, montagnes bien vertes (on va même se prendre une belle averse) avant l’arrivée au fameux Bangsal. Les taxi avec compteur n’ont pas le droit d’aller jusqu’au port, il y a une sorte de péage à partir duquel il faut marcher 500m ou prendre un cidomo (petite voiture à cheval) mais je suis dans un transport privé et le type m’a débarquée juste en face du comptoir à billets.Je n’ai pas compris pourquoi on m’a vendu un ticket « speed boat » à 25000 au lieu de 14000 pour un bateau « normal » puisqu’au final, j’étais sur un bateau tout ce qu’il m’a semblé de plus normal ! Personne ne m’a demandé quoi que ce soit à Bangsal, pas été le moins du monde embêtée et le bateau est parti à 14h (less or more), juste que pas beaucoup de place pour s’assoir, car il est hyper chargé de denrées pour l’île.
Trois îles composent les Gilis, pour moi, ce sera Meno, la plus calme,pas envie de retrouver tous les surfeurs de Kuta ! J’ai eu une très bonne imlpression en arrivant, plage magnifique, vue sur les montagnes et Gili Air la voisine, pas de véhicule motorisé, que des cidomos pour se déplacer. J’ai dégotté une chambre très bien pas loin du port et de la plage, très propre dans un petit jardin, j’ai atterri ici au hasard mais en fait, le « Ruwa Indah » est dans le Lonely Planet. J’ai commencé par une baignade sur une belle plage de sable blanc, puis coucher de soleil sur la côte Ouest qu’on atteint par de petits sentiers empierrés ou sableux selon leur proximité avec le port et qui m’ont permis de me rendre compte de la vie « intérieure » de l’île. Ici, ce sont des sasaks qui possèdent la plupart des hotels et commerces. Diner face au soleil couchant de mon premier poulet satay (sauce cacahuète) et retour pour 8h à ma chambre car il en est ici des masseuses comme des pizzas chez nous, c’est livraison à domicile ! Le massage était assez cher mais plutot sympa et j’ai demandé un passage d’aloe vera en plus.
22h, je dormais comme un bébé jusqu’à 2h37 où j’ai commencé à avoir froid, j’ai allumé pour couper le ventilo et vous savez quoi ? Mon oreiller était infesté de punaises de lit (bedbugs). Mon pire cauchemar ! J’ai déjà été confrontée l’an dernier en France à cette galère, je sais déjà que je vais devoir laver tous les sacs à dos et ce qu’ils contiennent à 60 degrés et surtout impossible de me recoucher. J’ai passé la nuit sur la terrasse à attendre le lever du soleil puis dès 7h, j’ai informé la proprio du problème, que je ne resterai pas les 3 nuits prévues. Elle a commencé par dire qu’elle n’avait jamais entendu parler du problème, je lui ai demandé de venir vérifier, j’en avais écrasé une bonne dizaine sur les oreillers, c’était plein de sang, limite gore et en plus, j’avais pris des photos cette nuit pour étayer mon propos. Elle a commencé à dire que c’est moi qui les avais amenées (!) mais c’est finalement excusée. J’ai profité du petit-déjeuner pour chercher sur internet et j’ai trouvé au moins 6 personnes se plaignant de différents endroits, dont un blog, pile-poil la chambre que j’occupais. Quand j’ai récupéré mes sacs, le matelas était dehors, ils avaient démonté le sommier et s’activaient à 3 ou 4 avec des bombes insecticides, donc le problème me paraissait assez connu ! Malgré tout, ca ne m’a pas trop gaché les vacances, j’ai trouvé une autre piaule dont j’ai inspecté soigneusement le lit et avec un hamac cette fois, au pire, je pourrai dormir sur la terrasse.
