par Après le caviar d’aubergines au petit déjeuner (miam), en route pour Sighetu Marmatiei, quasi à la frontière de l’Ukraine. C’est une petite ville qui en plus d’avoir un marché relativement animé, abrite le musée des victimes du communisme, une ancienne prison où chaque cellule évoque un des aspects du communisme en Roumanie ou en Europe. L’emprisonnement des élites, du clergé, la destruction de l’opposition, la triche aux élections de 1946, la torture, la ‘securitat’ le KGB local, la vie en prison, la propagande, les déportations etc….
Forcément pas très gai, un petit regret sur le fait qu’à l’intérieur des cellules, rien n’est traduit, par contre on a un livre à l’entrée avec des explications sur chaque pièce. Néanmoins très intéressant.
Pour continuer sur ma lancée morbide, en route pour le cimetière ‘Joyeux’. Le site était blindé en ce week-end de pont du 15 août, car le cimetière de Sapanta est très connu pour ses tombes en bois bleu façon Art Naïf avec un dessin sur la vie du décédé. Chaque dessin permet de s’imaginer le métier, ici un vétérinaires, là, un mineur, ou bien une fileuse, ou un fermier… Sympa mais l’endroit manquait de charme du à la quantité de personnes présentes. Je pense qu’en semaine, un jour de mars ensoleillé, ça doit être bien plus agréable !
Pour finir, j’ai pris de petites routes pour rentrer. Je voulais voir un arbre à casseroles, qui indique que la dot de la fille est réunie mais impossible de prendre en photo le seul que j’ai aperçu de la route, sinon je me suis arrêtée voir des portails et une église en bois qu’une vieille dame est venue m’ouvrir. Quelle fraîcheur étonnante dans ce bâtiment en simple bois, les murs sont peints, la décoration ressemble à celle de ma chambre avec des torchons brodés accrochés partout. Il se dégage aussi une belle simplicité, avec juste des bancs recouverts de couvertures sur le pourtour de l’église, ainsi que de gros tapis disposés au sol.
Retour pour se reposer à la pension, et dîner encore très sympa avec la famille Americano-Roumaine et deux nouveaux français anglophones. Au menu, soupe, sauté de porc et purée, suivis d’un gâteau aux prunes.
