Juara

Pas facile de dormir cette nuit avec le bruit des vagues qui était loin du clapotis. J’espérais voir le lever du soleil étant plein est, mais malheureusement, c’était bien trop couvert. Ça ne m’a pas empêchée de me baigner, elle est vraiment bonne et il n’y a jamais personne dans l’eau. Forcément, l’envie de petit déjeuner s’est faite ressentir après, j’ai voulu aller au café de hier midi pour goûter une rôti mais, les commandes étaient fermées tellement ils étaient débordés. Repli sur le resto d’à côté où j’ai retrouvé Marlène qui partait faire un trip de snorkelling avec une Italienne parfaitement francophone. Elle m’a d’ailleurs demandé si j’étais en voyage ou en vacances ??? On ne peut plus voyager pendant ses vacances ? J’ai supposé que le vacancier a un travail alors que le voyageur n’en pas pas (ou du moins pas un travail avec vacances). Ce genre de distinction est vraiment nouveau. Par contre, sur cette île, les gens discutent, échangent. Ouf ça existe encore.

J’ai bouquiné ensuite dans le hamac où j’ai évité une belle noix de coco, avant de me décider à partir pour une cascade au sud de la plage. Deux chemins sont possibles dont l’un plutôt facile et ne nécessitant pas de baskets, évidemment c’est celui que j’ai pris, armée d’un bâton quand même parce qu’ici, c’est la jungle. Malgré les nuages, j’ai eu quand même bien chaud à grimper mais je n’ai croisé, ni varans, ni singes, ni papillons géants à l’aller. Par contre, une belle piscine d’eau fraîche m’attendait. Il était déjà pas loin de midi donc j’ai pris la route du retour et cette fois-ci, j’ai enfin vu des singes ! Les premiers étaient petits et mignons et ensuite des gros qui se battaient entre eux. Mais, à la différence de Penang ou Lopburi, ils restent craintifs et se sauvent à mon approche, c’est pas plus mal.

Arrêt déjeuner léger dans un resto plus chicos au bout de la plage, j’ai pris un jus de citron avec des lumpiah, des petits rouleaux de printemps, je ne sais pas ce qu il y avait dedans, c était blanc, crevette ? Fromage ? Mais c’était bon. 

Retour dans le hamac ensuite pour une petite sieste, celle après manger est devenue quasi immanquable. Il y a eu ensuite un début de soleil voilé qui m’a donné envie de me baigner, mais plutôt avec le tuba. D’après un site internet, pas mal de poissons près de la jetée de Juara mais j’ai du marcher une quinzaine de minutes pour y arriver, elle était en rénovation avec des ouvriers partout, ce n’était pas très engageant, mais j’ai finalement trouvé un spot sympa à côté de rochers séparant ma plage de la principale de Juara. Niveau corail, c’était nul mais pas mal de poissons et des gros, comme le perroquet et surtout deux belles raies à points bleus et même une murène noire et blanche.

Petite glace pour fêter tout ça, à la couleur assez chimique mais faite par Nestlé…Pas de glacier artisanal en Malaisie.

Je me suis encore posée dans le hamac mais avec la nuit tombée, c’est une horreur niveau moustiques, ils piquent même sous les vêtements !!! Pour le dîner, je suis allée dans un truc très local et j’ai mangé des nouilles de riz ‘bihun ladna’, avec du poulet, des carottes, du chou vert et du chou fleur, le tout dans une sauce un peu visqueuse, mais c’était bon et j’avais très faim ! J’ai arrosé ça d’une noix de coco fraîche. J’étais en visio avec ma mère au moment de payer l’addition, la dame était super sympa, m’a posé des questions sur mon âge, mes enfants, je lui ai dit que je n’avais plus de mari, elle m’a dit que j’étais jeune et que j’avais tout le temps d’en retrouver un car j’étais ‘bellissima’ ! ça fait plaisir ce genre d’accueil 🙂

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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