Réveillée à 7h30 ce matin, pas de queue à la douche et petit déjeuner expédié, je suis parée pour aller à Pulau Ubin. Je me rends vraiment compte que je ne pourrais pas voir tout ce que j’avais prévu, j’ai hésité avec les passerelles du sud, on verra si j’arrive à les caser mais rien n’est moins sûr. Par contre, pour aller à Pulau Ubin, il faut combiner, métro, bus et bateau. Pour le métro, pas de souci, je suis assez rodée et j’arrive même maintenant à aller sans me tromper à la station Bugis par le chemin le plus court, pour le bus, première fois mais ça s’est super bien passé et en plus, ils sont à impériale, donc vue panoramique d’en haut.Ensuite, j’ai fait une petite provision de bananes au cas où, et direction le terminal ferry.
Franchement, ça a été hyper fluide, j’étais la dernière pour former un groupe de 12, sauf que le gars nous a fait monter dans le mauvais bateau, on a du changer mais rien de bien méchant. Les bateaux sont très spartiates, deux bancs se font face à face et c’est tout. Pas de passerelle pour embarquer, on doit faire un grand pas sans aucune aide, mais pareil, ça s’est bien passé.Alors est arrivée l’épreuve du vélo. J’exagère mais je ne m’attendais pas à ça. Le premier loueur me montre un beau vélo tout neuf, c’est 20$ la journée, je sais que c’est plus près de 10 que de 20 les prix ici. Je fais la moue, il m’en propose un autre à 12, mais la nana du magasin d’à côté, m’en propose un a 10, puis celui du magasin d’après à 6 ! Je suis allée à celui à 6 (ça fait 4€ la journée) mais j’étais vraiment étonnée de ce côté marchand de tapis qu’on voit peu en Asie !Je me suis tartinée d’anti-moustiques et de crème solaire car je pensais avoir plein soleil toute la journée. Mais, rapidement, un orage est arrivé, il a duré une quinzaine de minutes. Sinon, la partie la plus réputée, dite ‘wetlands’ était fermée pour maintenance de la route mais clairement, je ne sais pas dans quel état ça aurait été avec les trombes d’eau qui sont tombées. J’ai a peu près parcouru toutes les routes revêtues de l’île. Un singe a sauté sur mon panier de vélo pour essayer de me piquer de la bouffe, après, quand je voyais des singes, je pédalais à toute vitesse. Sinon, l’île est composée de marais/mangrove et de forêt. Un peu d’habitat disséminé, quelques camps pour pêcheurs ou vacanciers, Pulau Ubin m’a donné l’impression d’être très très calme, à un rythme totalement différent du ‘continent’. J’ai pris tranquillement le bateau du retour et pour le bus, je l’ai pris jusqu’au bout, pas de changement pour le métro, c’était peut être dix minutes plus long mais ça m’a permis de voir la ville d’en haut du bus à impériale.
Ça m’a donné envie d’aller voir le quartier de Katong, je suis repassée à l’hôtel me doucher et je suis repartie vers 17h en me disant que j’avais largement le temps avant la nuit. J’ai suivi les indications du guide pour la station de métro, mais une fois sortie à l’air libre, ça me disait que j’avais 20mn à pieds, je me suis perdue dans un centre commercial, et finalement j’ai retrouvé la route mais il étais déjà 18h bien passé. C’était incroyable le nombre de gens assis par terre en train de pique niquer ou de déambuler dans les centres commerciaux ou le métro. Le dimanche semble un jour de sortie pour tout le monde. J’avais de plus en plus faim, rien mangé depuis ce midi à part des bananes, j’ai vu un restaurant indien, j’ai commandé et c’est la première fois que le prix qu’on m’a demandé était supérieur à ce qui était affiché. J’ai pas trop compris, j’ai payé car ça restait, somme toute raisonnable, 12€ pour du poulet et un naan, mais c’était vraiment délicieux avec une petite sauce à la menthe.
Par contre, ça ne m’a pas mise en avance pour la visite du quartier de Katong et j’ai malheureusement vu les chouettes maisons colorées avec moins de lumière. Pour mes yeux, ça allait, par contre ,c’est moins joli sur les photos. J’ai fini avec un temps hindou et 12 km de marche au compteur. J’ai pris un bus pour rentrer, je regrette de ne pas avoir plus étudié cette option qui ménage les pieds plus que le métro. Cette ville est en tout cas surprenante en permanence, je me surprends à être souvent la bouche ouverte (bée), c’est dire à quel point de suis régulièrement ébahie. C’est ma dernière nuit ici, il faut commencer à reboucler le sac car demain soir à la même heure, je serai à l aéroport…