La journée est entièrement consacrée à l’excursion « Island shopping ». Nous partons à 9h00 direction MAAFUSHI qui est une grande ile locale de 1400 habitants. Il faut 45 mn de bateau. Là encore, le guide ne parle qu’anglais et allemand, mais une charmante dame suisse et sa fille (Suska et Mickaela) nous servent d’interprètes.
J’ai suivi les conseils vestimentaires des guides touristiques (chemise et pantalon) puisque nous allons dans une ile musulmane, pour me rendre compte que la moitié du bateau est en T-shirt à bretelles et short. Vu le beau temps que nous avons eu aujourd’hui, j’ai crevé de chaud la plupart du temps ! Ce qui est joli à Maafushi, ce sont les couleurs des maisons et bâtiments (vert, rose, bleu) et le sourire des enfants qui viennent en curieux se faire photographier (sans rien réclamer). Vous demandez à en photographier 1, 5 autres rappliquent et ça finit en photo de groupe ! J’ai regretté de ne pas avoir apporté quelques bonbons mais nous en achetons pour l’ile suivante. Ce qui est moins chouette, c’est la plage transformée en décharge qui témoigne de la difficulté du retraitement des déchets aux Maldives, tout comme le racolage des vendeurs de souvenirs et leurs prix à la tête du touriste.
Tout est bon pour attirer votre attention, pour nous français, c’est l’équipe de Foot de Monaco et Zizou…Nous passons 1h30 dans cette ile, la visite est guidée. J’apprends qu’à l’école les matières sont le Dhiveli, l’Islam et au choix l’anglais ou les mathématiques. Nous restons un certain temps devant l’école qui se fait pratiquement à ciel ouvert. 4 classes juste séparées par 1 cloison où l’on entend tout ce qui se dit dans la classe d’à côté, difficile pour les élèves de se concentrer… Comme il n’y a pas assez de place pour tout le monde, certains élèves ont classe le matin, d’autres l’après-midi.
Nous voyons aussi le « stade », la mosquée, au final une jolie île mais apparemment relativement favorisée car elle abrite un « chantier naval », avec un niveau de vie assez correct. Départ ensuite pour une île de sable, un ridicule bout sableux sans végétation qui dépasse de la mer. Le bateau s’arrête à une dizaine de mètres, il faut sauter avec les palmes, masque et tuba pour l’atteindre mais les fonds valent le détour. Il y a également très peu de courant, bien agréable pour observer.
Nous pique-niquons sur le bateau. La prochaine escale est un hotel de luxe : Dhigufinolhu. L’intérêt de cet arrêt est discutable. On peut se baigner dans un lagon très clair et sablonneux, s’allonger sur des chaises longues. La dernière étape est une autre ile de pêcheur apparemment plus pauvre : Ghuli. Quelques femmes veulent absolument vous vendre des bracelets, colliers et coquillages de manière très insistante. Attention si vous n’avez pas le compte rond, elles gardent la monnaie et vous fourguent un bracelet à la place ! Les maison sont en moins bon état qu’à Maafushi, le poisson sèche dans la rue sous des nuées de mouches… Retour vers Embudu avec quelques dauphins au loin. Une bonne journée qui serait encore meilleure sans l’arrêt à l’hotel.
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