Départ de moins bon matin que je l’aurais souhaité pour cause de mauvaise nuit trop chaude. A 9h30, je quitte Aqaba pour la mer morte via la route du wadi arabah. A chaque fois que j’ai évoqué cette route avec les jordaniens, on m’a bien répété qu’il fallait etre très prudente avec l’essence car peu de stations sur cette route qui commence par une traversée du désert.
J’ai donc fait le plein rapidement pour avoir l’esprit déchargé et profiter pleinement de la route, ce qui n’était pas très difficile dans la mesure où j’étais seule dessus la plupart du temps ! En plus, bien qu’avec seulement deux voies, elle est limitée à 100 km/h (alors que certaines deux fois 3 voies sont plafonnées à 60 km/h, un peu étrange parfois), ce qui m’a permis de (presque) tenir le temps de parcours annoncé, 3h30 pour arriver à la mer morte. A noter qu’autour de la mer morte, cela devient plus vert et qu’on y voit beaucoup de cultures maraichères.
Petit arrêt par la police pour me rappeler de rouler prudemment avec une limite à 100 km/h, ca va, pas trop difficile à respecter, puis enfin la mer morte…Elle est bien bleue, avec de beaux dépots de sel le long des côtés rocheuses à certains endroits. Pour se baigner, pas trop le choix, des plages privées payantes pour pouvoir se rincer ensuite. Par contre, on est vendredi, pas mal de monde, c’est le week end ici et j’ai préféré aller dans un hotel plus cher (dead sea spa) en espérant qu’il soit un peu moins bondé mais je dois dire que ce fut un raté 🙂
Les 4 piscines étaient dégoulinantes de monde, restait la plage de la mer morte, dans un environnement pas très attirant. L’expérience en elle-même est amusante, on se retrouve systématiquement sur le dos, se tartiner de boue est également régressif et en sortant de l’eau, on se sent huileux mais j’ai eu du mal à savoir si c’était à cause du sel ou à cause des crèmes solaires des touristes. Douche obligatoire et ensuite petite sieste sous une paillotte dans un calme relatif.
En fait, j’ai commencé à apprécier le lieu vers 18h, quand le soleil a commencé à décliner et que l’endroit s’est vidé. A ce moment, savourer quelques mézzés avec la vue sur le soleil couchant m’a paru bien plus agréable.
Retour ensuite sur Amman (de nuit, vigileance maximum, pas mal de monde sur la route, pas de clignotant, des camionnettes sans phare) à l’agence de location où j’ai trouvé porte close. Heureusement, Armed (17 ans) de l’épicerie voisine, a téléphoné au loueur et m’a préparé une chicha en attendant, qu’il a catégoriquement refusé que je paie. Les Jordaniens sont trop sympas décidément. Aucun problème concernant le retour de la voiture (faut dire que je ne l’avais pas malmenée non plus !), ce qui a clos un voyage sans accroc.
Pour ma conclusion sur ce voyage, pas d’hésitations, je reviendrai en Jordanie, j’en suis sure. J’ai tout aimé, les paysages et plus que tout les gens, j’ai aussi apprécié la voiture qui m’a permis une grande indépendance, sans pour autant couper le contact avec les locaux. Je pense que peu de pays avec une culture aussi différente de la notre, permettent une découverte individuelle aussi aisée.
Salut Pascale,
Très bonne description que voilà ! Je compte partir en Jordanie en décembre et j’aimerais beaucoup louer une voiture pour voir la mer morte et Petra (il me semble que ça revient beaucoup moins cher qu’utiliser un taxi). J’aimerais savoir comment tu t’es orienté sur tes trajets. En effet j’essaye de les préparer avec google maps mais il ne parvient pas à me faire le trajet. Pourrais-tu m’aider?
Merci d’avance