J’ai forcément bien dormi après une demi-bouteille de vin de Douro, je suis en forme pour attaquer les visites. Je suis même assez impatiente de voir le Douro (le fleuve !). Je règle la note et grosse surprise sur le repas du soir et le petit dejeuner, il ne me facture que 10 euros tous mes repas, boisson comprise. Rapport qualité/prix, c’est imbattable.
Je compose mon itinéraire en fonction du temps que j’ai et de la proximité des sites. Ce sera donc Amarante en premier et ca m’a bien plu. Joli petit village avec un beau pont et une grosse église, y loger doit etre sympa, ca m’a eu l’air plus animé que la moyenne…
Ensuite, je suis descendue vers le Douro que j’ai même traversé pour arriver à Sao Marthino de Mouros où je dors ce soir mais trop tôt pour que la chambre soit prête donc j’ai filé à Lamego, 17 km mais 30 mn de route annoncées, ça veut dire que c’est du 30 km/h de moyenne et vu comment les routes sont tortueuses, c’est déjà pas mal…
Je vois dérouler de superbes paysages mais impossible de s’arrêter, les routes sont trop étroites et on est toujours dans un virage.
Lamego, c’est une cathédrale, un donjon, mais surtout un sanctuaire qui s’atteint par 600 marches, magnifique, avec ses niveaux intermédiaires aux multiples statues et fontaines.
Après ça, petit détour par Uncanha, son pont et sa tour médiévale, rien de spécial, une vie de petits villages et toujours des vignes et des vignes à perte de vue.
J’ai ensuite un peu ramé à trouver ma chambre à la Casa Cardoso, le GPS c’est bien mais parfois ca induit en erreur, d’ailleurs cet après-midi, je me suis fait une petite frayeur en me retrouvant dans des ruelles pavées très étroites et ensuite un chemin de terre, heureusement une ruelle « alambique » qui portait bien son nom vu comment c’était en effet alambiqué m’a permis de rattraper une route digne de ce nom !
Bonne ambiance à la casa Cardoso, après un dîner à Resende (pas de repas sur place), j’ai pu échanger avec Guillermo, un argentin parlant un français impeccable (père italien né à Toulouse mais quand même !) puis avec Sergio, le patron, qui m’a fait goûter du vino verde rouge, ca change agréablement du porto.