par Je me suis réveillée tot et j’ai eu du mal à me rendormir, ce qui fait que quand il a fallu décoller à 7h45, ça a été un peu dur. En vacances et avec des contraintes horaires mais j’ai décidé de faire la rando entre Fira et Oia (11km) et il est conseillé de partir tôt, le plus tôt pour moi, c’est la navette à 8h30.
Petit déjeuner avalé vitesse grand V et hop, j’arrive à Fira où je trouve une consigne à bagages (tenue par une dame pas très aimable), mais ça fera l’affaire. La traversée de Fira et de ses magasins est peu agréable, ça s’arrange à Firostefani, et carrément à Imerovigli et tous ses hôtels de luxe déserts aux multiples piscines, dont certaines ressemblent plus à des baignoires au final… Ridicule.
Heureusement, la rando se prolonge par des chemins à la fréquentation modérée avec des vues magnifiques sur la baie et les îles en face… Par contre, j’étais clairement partie sous équipée en eau (lourd à porter), j ai du m’arrêter en acheter tellement j’avais soif et tellement il faisait chaud et tellement ça grimpait !!!
Super contente d’arriver et de l’avoir faite mais pas aussi facile que je pensais (montées fortes, descentes glissantes par endroit et chaleur).
À l’arrivée à Oia quelle déception pour autant, même si je m’y attendais un peu. Des groupes, des rues engorgées, des boutiques, encore pire que Fira. J’ai trouvé un bar à vin pour déjeuner plutôt façon tapas, fromages, viandes tranchées, et verre de vin. Prix très élevés pour la Grèce, des vins de Santorin sont à 11 euros le verre !!! Ils font un demi-verre dont je me suis contente aussi en raison de la chaleur, et c’est vrai qu’il était bon.
Après ça, j’ai un peu déambuler dans les rues, mais le monde, la chaleur m’ont vite découragée et je me suis mise en route pour le bus. J’ai bien fait de m’y être prise en avance car j’ai du en laisser passer 2 avant de pouvoir enfin monter dans un, une nana jeune est tombée dans les pommes face contre terre, ça donne une idée de l’enfer…
J’avais hâte d’arriver à l’aéroport et d’en finir avec Santorin, sa foule, son développement touristique excessif et mal maîtrisé.
Alors les Cyclades, c’était comment ?
Clairement, Mykonos et Santorin sont des noms qui font rêver, dans la réalité, si on ne visite que ces deux là, on risque fort de rentrer bien déçu de ce petit paradis. Heureusement pour moi, Amorgos a été le point d’orgue du séjour, une île authentique peu développée, où il fait bon se reposer et se balader. Naxos sauve sa réputation pour sa partie est et sa capitale, mais l’ouest ne présente que peu d’intérêt à part pour ses longues plages de sable.
