Dernière journée en Angleterre, ou plutôt matinée car le ferry part à 14h40.
Dernier english breakfast aussi, et petit tour à la piscine de l’hôtel mais pas eu le courage de me trimballer toute la journée un maillot de bain trempé. J’ai décidé de finir ce séjour par un Poole Tour que j’ai brièvement traversée à l’aller, et ça a été une bonne surprise. Déjà, au sortir de la gare routière, on peut rejoindre les quais uniquement par des rues piétonnes gorgées de magasins en tout genre, une belle balade combinant lèche vitrine et photos de bâtiments. Plus on se rapproche des quais, plus les bâtiments sont vieux et ‘typiquement anglais’, sans compter les adorables pubs/restos au bord de l’eau, exposés plein sud où il fait bon se poser. Je suis quand même allée au bout du quai jusqu’à un mini musée sur un vieux bateau de sauvetage (où j’ai fait une domination des deux livres rendues hier par le Grec), l’occasion pour moi de revoir ces fameux pêcheurs de crabes avec les outils évoqués à Mudeford.
J’ai fait aussi le plein de provisions pour le bateau avec un cornish pastie (chausson a la viande et pommes de terre de Cornouailles) et aussi d’une autre spécialité de Cornouailles, le heavy cake, un gâteau a base de farine, beurre, sucre et raisins secs.
Il me restait 1h30 avant le Rdv au port, déjeuner léger une rillette de maquereaux et salade suivie d’une boule de glace à la Framboise.
Dernières vues sur Poole, Brownsea Islande et le ferry à chaînes avant de prendre le large…
Je rentre très contente de mon séjour en Angleterre, bien dépaysant sur l’architecture, la langue, avec la chance d’avoir une telle météo. Je n’ai pas pu faire toutes les randonnées que j’avais envisagées à cause de mon genou mais grace aux bus, j’ai quand même pu voir pas mal de choses. Pas de regret sur le fait de ne pas être venue à vélo car les pistes cyclables ne sont pas si nombreuses que ça à part en bord de mer et il aurait fallu slalomer vu le monde, sans parler de l’angoisse de le laisser dans la rue en ville… Si j’amène le vélo, il faut camper ou loger à la campagne.