Temps gris sur Hong Kong pour mon départ. Et encore, j’ai eu de la chance car dans deux jours, en plus, il va faire frais !
Arrivée à l’aéroport à 7h30. Ayant la dalle après mon diner sauté de la veille, je décide de tenter le petit déjeuner chinois avec un riz gluant fourré au poulet et crevettes, le tout empaqueté dans une feuille de lotus. Pas mauvais mais carrément lourdingue pour un petit déjeuner surtout pour moi qui ne déjeune jamais d’habitude. J’attaque ensuite le parcours du voyageur. Entre les formalités de douane, l’enregistrement qui n’en finit pas ,c’est plutôt longuet. Pour accéder à ma porte d’embarquement, après le scan de sécurité, je dois même prendre un val, tellement cet aéroport est immense. Au passage, j’ai d’ailleurs noté que le nouvel aéroport de Bangkok est carrément pompé sur celui-ci. Par contre, comme à Doha, wifi gratuit dans l’aéroport. Ca me permet de discuter avec un retraité indien, en route pour visiter sa fille à San Francisco, qui a des problèmes de connexion internet. Si je me décide à venir en Inde, il me servira de guide à New Delhi a-t-il insisté en me donnant son adresse mail !
Le vol Cebu Pacific se déroule sans encombre, j’ai eu de la chance, j’ai obtenu un hublot et pourrai ainsi bénéficier d’une superbe vue sur les « hundreds island ».
A l’arrivée à Manille, je prends un taxi prépayé (670 pesos) pour le terminal de bus de sampaloc (Florida bus) d’où je dois partir pour Banaue (il faut dire banawé ou banawi sinon impossible de se faire comprendre !). Le terminal n’est pas une gare routière, juste un dépôt de la compagnie. Un guichet, 3 espaces d’attente dont un particulièrement enfumé par les échappements des bus sur le départ. Il est 14h00, mon bus part à 21h00, je n’ai pas envie d’attendre là tout l’après-midi. J’ai aussi un problème d’argent à résoudre : le taux de change n’étant pas extra à l’aéroport, je n’ai changé que le minimum (40 euros), comptant changer le reste en ville.
Je reprends le taxi pour la zone touristique « Rizal park et « Intra Muros » espérant bien changer le reste de mes euros, car à Banaue, pas de distributeur, il faut arriver avec le cash nécessaire.
Hélas, c’est dimanche, pas de « money changer » d’ouvert à l’horizon. Tant pis, je commence ma balade en espérant un peu de chance sur le trajet. Le parc en lui-même est plutôt fleuri, bien entretenu et beaucoup de familles semblent se retrouver ici pour le piquenique dominical.
J’arrive ensuite au rempart de l’intra-muros, la bonne surprise de cette première journée. Alors que je m’attendais à un truc riquiqui, cette ancienne partie de la ville s’avère assez grande pour une belle balade avec quelques rues pavées conservées et bien du charme dans les façades des maisons plus ou moins entretenues.
Je me fais entreprendre dès l’entrée dans l’intra-muros par un jeune homme qui me guide dans la vieille ville. Il est bientôt rejoint par sa « tante » et tous deux ne me lâchent pas d’une semelle en me posant plein de questions. Je m’attends à être entrainée vers une boutique quelconque mais finalement, ils me laisseront bifurquer sans rien proposer, c’était sans doute juste de la curiosité. Il y a également des gardes armés tous les 100 m, c’est totalement rassurant de se balader ici. Je discute également avec John, un garde du « bureau du revenu », un centre d’hôtel des impôts local. Egalement, plein de questions, sur ce que j’ai prévu de visiter aux Philippines, pourquoi je voyage seule etc…
Pour prendre le frais, je visite la Casa Manila (malheureusement, pas climatisée !), une reconstitution soignée d’une demeure espagnole digne d’un musée anglais (quel compliment de ma part vu ma haute estime des musées britanniques – voir le Royal Pavillion de Brighton en mars 2009). C’est Imelda Marcos qui a initié le projet, et la dame se semblait pas s’y connaitre qu’en chaussures ! Je poursuis mes visites avec le musée de l’Eglise St Augustin. Sacré musée, avec de nombreuses salles dont une qui recense toutes les églises des Philippines par région, y a du boulot !
Dans l’église en elle-même, un mariage semble avoir lieu avec pleins de femmes et d’hommes élégants habillés de façon assortie. J’ai même cru un instant assister à un mariage collectif devant toutes ces femmes dans leurs robes habillées, mais un local m’a détrompée : Tous les hommes de la famille ont la même tunique blanche et toutes les femmes des robes de soirée jaune citron.
Je retourne alors que la nuit commence à tomber au terminal de bus et attend les 3 heures avec 2 français, Stéphane et Isabelle, qui vont prendre le même bus que moi. J’achète à un marchand ambulant une superbe montre de contrefaçon (impossible d’en prendre une sans marque, elles étaient toutes comme ça) en espérant qu’elle tiennent jusqu’à la fin des vacances. D’autres marchands vendent les fameux oeufs couvés mis je n’ai pas encore osé prendre un consommateur en photo.
Le bus est enfin là et Ô déception, c’est le plus pourri de tous ceux que nous avons vu se succéder pendant notre temps d’attente. 8h00 là-dedans, çà va être très très long ! Film de Luc Besson avec John Travolta pour s’endormir « Paris with love », puis chanson toute la nuit, même la musique du film « la boum »… En parlant de Paris, c’est la première fois à l’étranger que j’entends aussi bien prononcer le nom de notre capitale qu’aux Philippines. D’habitude, c’est plutôt « pairrisse », ici, c’est bien « pari » qu’on dit.
Temps gris sur Hong Kong pour mon départ. Et encore, j’ai eu de la chance car dans deux jours, en plus, il va faire frais !
Arrivée à l’aéroport à 7h30. Ayant la dalle après mon diner sauté de la veille, je décide de tenter le petit déjeuner chinois avec un riz gluant fourré au poulet et crevettes, le tout empaqueté dans une feuille de lotus. Pas mauvais mais carrément lourdingue pour un petit déjeuner surtout pour moi qui ne déjeune jamais d’habitude. J’attaque ensuite le parcours du voyageur. Entre les formalités de douane, l’enregistrement qui n’en finit pas ,c’est plutôt longuet. Pour accéder à ma porte d’embarquement, après le scan de sécurité, je dois même prendre un val, tellement cet aéroport est immense. Au passage, j’ai d’ailleurs noté que le nouvel aéroport de Bangkok est carrément pompé sur celui-ci. Par contre, comme à Doha, wifi gratuit dans l’aéroport. Ca me permet de discuter avec un retraité indien, en route pour visiter sa fille à San Francisco, qui a des problèmes de connexion internet. Si je me décide à venir en Inde, il me servira de guide à New Delhi a-t-il insisté en me donnant son adresse mail !
Le vol Cebu Pacific se déroule sans encombre, j’ai eu de la chance, j’ai obtenu un hublot et pourrai ainsi bénéficier d’une superbe vue sur les « hundreds island ».
A l’arrivée à Manille, je prends un taxi prépayé (670 pesos) pour le terminal de bus de sampaloc (Florida bus) d’où je dois partir pour Banaue (il faut dire banawé ou banawi sinon impossible de se faire comprendre !). Le terminal n’est pas une gare routière, juste un dépôt de la compagnie. Un guichet, 3 espaces d’attente dont un particulièrement enfumé par les échappements des bus sur le départ. Il est 14h00, mon bus part à 21h00, je n’ai pas envie d’attendre là tout l’après-midi. J’ai aussi un problème d’argent à résoudre : le taux de change n’étant pas extra à l’aéroport, je n’ai changé que le minimum (40 euros), comptant changer le reste en ville.
Je reprends le taxi pour la zone touristique « Rizal park et « Intra Muros » espérant bien changer le reste de mes euros, car à Banaue, pas de distributeur, il faut arriver avec le cash nécessaire.
Hélas, c’est dimanche, pas de « money changer » d’ouvert à l’horizon. Tant pis, je commence ma balade en espérant un peu de chance sur le trajet. Le parc en lui-même est plutôt fleuri, bien entretenu et beaucoup de familles semblent se retrouver ici pour le piquenique dominical.
J’arrive ensuite au rempart de l’intra-muros, la bonne surprise de cette première journée. Alors que je m’attendais à un truc riquiqui, cette ancienne partie de la ville s’avère assez grande pour une belle balade avec quelques rues pavées conservées et bien du charme dans les façades des maisons plus ou moins entretenues.
Je me fais entreprendre dès l’entrée dans l’intra-muros par un jeune homme qui me guide dans la vieille ville. Il est bientôt rejoint par sa « tante » et tous deux ne me lâchent pas d’une semelle en me posant plein de questions. Je m’attends à être entrainée vers une boutique quelconque mais finalement, ils me laisseront bifurquer sans rien proposer, c’était sans doute juste de la curiosité. Il y a également des gardes armés tous les 100 m, c’est totalement rassurant de se balader ici. Je discute également avec John, un garde du « bureau du revenu », un centre d’hôtel des impôts local. Egalement, plein de questions, sur ce que j’ai prévu de visiter aux Philippines, pourquoi je voyage seule etc…
Pour prendre le frais, je visite la Casa Manila (malheureusement, pas climatisée !), une reconstitution soignée d’une demeure espagnole digne d’un musée anglais (quel compliment de ma part vu ma haute estime des musées britanniques – voir le Royal Pavillion de Brighton en mars 2009). C’est Imelda Marcos qui a initié le projet, et la dame se semblait pas s’y connaitre qu’en chaussures ! Je poursuis mes visites avec le musée de l’Eglise St Augustin. Sacré musée, avec de nombreuses salles dont une qui recense toutes les églises des Philippines par région, y a du boulot !
Dans l’église en elle-même, un mariage semble avoir lieu avec pleins de femmes et d’hommes élégants habillés de façon assortie. J’ai même cru un instant assister à un mariage collectif devant toutes ces femmes dans leurs robes satinées, mais un local m’a détrompée : Tous les hommes de la famille ont la même tunique blanche et toutes les femmes des robes de soirée jaune citron.
Je retourne alors que la nuit commence à tomber au terminal de bus et attends les 3 heures avec 2 français, Stéphane et Isabelle, qui vont prendre le même bus que moi. J’achète à un marchand ambulant une superbe montre de contrefaçon (impossible d’en prendre une sans marque, elles étaient toutes comme ça) en espérant qu’elle tienne jusqu’à la fin des vacances. D’autres marchands vendent les fameux oeufs couvés mis je n’ai pas encore osé prendre un consommateur en photo.
Le bus est enfin là et Ô déception, c’est le plus pourri de tous ceux que nous avons vu se succéder pendant notre temps d’attente. 8h00 là-dedans, ça va être très très long ! Film de Luc Besson avec John Travolta pour s’endormir « Paris with love », puis chanson toute la nuit, même la musique du film « la boum »… En parlant de Paris, c’est la première fois à l’étranger que j’entends aussi bien prononcer le nom de notre capitale qu’aux Philippines. D’habitude, c’est plutôt « pairrisse », ici, c’est bien « pari » qu’on dit.