Kalaw

J’ai bien dormi même s’il fait très froid la nuit, la literie était ultra confortable alors j’ai décidé de prolonger d’une nuit. Petit déjeuner plutôt plus copieux que d’habitude avec du thé lipton au lieu du thé-lait-sucre lyophilisé habituel et en prime, un jus d’avocat super bon. Je vais voir à l’accueil pour une deuxième nuit en essayant de gratter quelques dollars mais il me dit que j’ai déjà payé 20 au lieu de 25. Par contre, il a des chambres à 15$, je jette un oeil, ce sont des triples un peu sombres, sans TV (ce qui est plutôt un avantage !) ni lavabo mais avec douche et wc flambant neufs, je signe de suite et transfère mon sac. Comme l’hôtel m’inspire vraiment, je demande au réceptioniste ce que je peux faire aujourd’hui (il est presque 8h) et il me parle d’une rando au viewpoint dont j’ai eu quelques échos par les guides, je demande le prix (10000 Kyats repas compris pour une personne), ça reste raisonnable, je donne mon accord et à 8h15 débarque à l’hôtel, JP Barua (75 ans), le guide référencé par le lonely planet comme ayant les meilleures références. Et j’ai vite compris pourquoi, tout le monde le connait, il bosse un peu comme ça lui chante à ce que j’ai compris et ne fait plus le trek vers Inle car trop de touristes qui sont ensuite déçus de la prestation proposée. Il m’a bien dit d’écrire qu’il n’y a pas d’eau chaude pour se laver dans le monastère et que quand c’est gavé de monde, il faut faire la queue ! Pour lui, l’industrie qu’est devenue ce trek est plus de nature à dégouter, surtout que le coût par personne est relativement important surtout à cause des frais annexes (le transfert des sacs, la bouffe, les cuistots à payer, le bateau à payer etc…).

Par contre, je me suis régalée avec lui, il parle un bon anglais et explique les plantes, le mode de vie, j’ai pu lui poser des questions sur le « kyet suu » (que j’ai vu aussi), le fameux arbre  destiné à produire du biodiesel dont la culture a été imposée par la junte alors qu’il y a quand même un peu plus urgent à faire pousser ici, comme du riz ou des légumes. La balade commence par la traversée d’une vallée de cultures maraichères (fraises, chou-fleur – pas de quoi être dépaysée quand on vient de Bretagne – chou), puis on traverse des forêts, des plantations de thé (vert, le chinois, qui n’a rien à voir avec le thé noir indien par exemple) et d’orangers, deux villages Palaung (fabrication de balais, école), et se finit au « viewpoint » qui offre un superbe panorama qu’on admire en déjeunant indien (chapatis et curry de légumes avec  piment-ail) avec des sortes d’oranges au dessert. JP m’a aussi régulièrement nourrie de clémentines ou d’oranges, une vraie mère 😉 Au retour, un peu moins agréable, car la piste est en train d’être élargie mais ce n’est pas une nationale non plus ! Arrivée vers 16h avec 14 miles dans les pattes, je sais pas trop combien ca fait en km, si c’est 1 mile = 1.8 km, ça fait quand même 25 bornes, la douche chaude a été la bienvenue… Je me suis offert un repas indien pour me remettre de tout ça, chapati à l’ail et au fromage, curry au cacahouètes, avec plein de petits accompagnements dont un particulièrement à mon goût (piment, citron, coriandre), je suis sortie du resto ravie. En rentrant à l’hôtel, bonne discussion avec un birman-chinois travaillant dans l’import de marchandises chinoises, assez déçu de la faible évolution de son pays comparé aux voisins que sont la Chine ou Singapour. Alors que Yangon, il y a 50 ans était une des villes d’Asie les plus en avance, elle lui paraît maintenant bien à la traine avec ses coupures d’électricité incessantes et ses rues sales. Je me suis ensuite couchée tôt en prévision du départ matinal pour Inle, je m’attends à une belle galère de logement, on verra bien.

Par contre, je me suis régalée avec lui, il parle un bon anglais et explique les plantes, le mode de vie, j’ai pu lui poser des questions sur le « kyet suu » (que j’ai vu aussi), le fameux arbre  destiné à produire du biodiesel dont la culture a été imposée par la junte alors qu’il y a quand même un peu plus urgent à faire pousser ici, comme du riz ou des légumes. La balade commence par une vallée de cultures maraichères (fraises, chou-fleur – pas de quoi être dépaysée quand on vient de Bretagne – chou vert), puis on traverse des forêts, des plantations de thé (vert, le chinois, qui n’a rien à voir avec le thé noir indien par exemple) et d’orangers, deux villages Palaung (fabrication de balais, école), et se finit au « viewpoint » qui offre un superbe panorama qu’on admire en déjeunant indien (chapatis et curry de légumes avec  piment-ail) avec des sortes d’oranges au dessert. JP m’a aussi régulièrement nourrie de clémentines, une vraie mère 😉 Au retour, un peu moins agréable, car la piste est en train d’être élargie mais ce n’est pas une nationale non plus ! Arrivée vers 16h avec 14 miles dans les pattes, je sais pas trop combien ca fait en km, si c’est 1 mile = 1.8 km, ça fait quand même 25 bornes, la douche chaude a été la bienvenue…

Je me suis offert un repas indien pour me remettre de tout ça, chapati à l’ail et au fromage, curry aux cacahouètes, avec plein de petits accompagnements dont un particulièrement à mon goût (piment, citron, coriandre), je suis sortie du resto ravie. En rentrant à l’hôtel, bonne discussion avec un birman-chinois travaillant dans l’import de marchandises chinoises, assez déçu de la faible évolution de son pays comparé aux voisins que sont la Chine ou Singapour, tu m’étonnes !!! Alors que Yangon, il y a 50 ans était une des villes d’Asie les plus en avance, elle lui paraît maintenant bien à la traine avec ses coupures d’électricité incessantes et ses rues sales. Je me suis ensuite couchée tôt en prévision du départ matinal pour Inle, je m’attends à une belle galère de logement, on verra bien.

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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