Déjà une nuit en Sardaigne, premier constat, il fait chaud, très chaud ! A notre arrivée à l’aéroport la veille, le contraste avec la Bretagne était saisissant mais ce matin, à 8h, le soleil est déjà bien présent.
Première tache : trouver de quoi préparer un petit déjeuner, exceptionnellement pour les 4 premières nuits en Sardaigne, nous sommes dans un appartement avec cuisine, à Orosei. Un passage à la supérette du coin me donne une première idée de la nourriture locale : charcuteries et fromages de brebis… Miam. Le pain est aussi inattendu, présenté sous forme de grandes galettes ultra fines et sèches, nature ou à l’huile d’olive et au sel. Après ça, nous pouvons enfin prendre la route dans notre rutilante fiat 500 couleur locale jusqu’au bout des pédales.
En ce samedi, j’ai préféré aller dans l’arrière pays, me doutant que les plages seraient bondées entre les vacanciers et les locaux. Nous grimpons donc au Mont Ortobene dont le Christ rédempteur (de 7m socle compris) surplombe la ville de Nuoro. Des brumes de chaleur gachent un peu la vue environnante mais l’endroit est parfait pour un pique nique avec toute son ombre et ses tables bien aménagées (à condition d’y etre pour midi et pas onze heures comme dans notre cas !).
Nous continuons ensuite sur Orgosolo, en cherchant vainement à nous arrêter pour gouter notre paire saucisson/fromage. Déjà ,difficile de trouver de l’ombre, et en plus, la plupart des entrées de champs sont barrées de clôtures cadenassées, on ne plaisante visiblement pas ici avec la propriété privée. Les paysages sont malgré tout sympas, montagneux, à la fois sec (herbe jaunie) et vert (pas mal d’arbustes) et les routes quasi désertes en dehors des agglomérations.
Le pique nique aura donc lieu à Orgosolo dans un espace vert municipal avec ombre, bancs et jeux d’enfants. Il est temps ensuite d’explorer ce village dont la particularité est d’être une exposition de peintures à ciel ouvert, puisque c’est sur les enduits des maisons qu’on s’extasie ou s’étonne. Dès que j’avais lu sur le guide cette particularité d’Orgosolo, j’avais eu envie d’y aller et c’est réellement une chouette découverte. On visite le village au gré des peintures, « Oh regarde, encore une ! » comme une chasse aux trésors picturale aux styles variés (façon Picasso ou Miro, naif, BD etc…).
Une petite glace pour rafraichir tout ça et retour sur Oresei dans la fournaise (38 degrés au thermomètre de la voiture !). Sieste et fin de journée sur la plage d’Orosei, longue bande de sable pas très fin coincée derrière une lagune. Pour les plages il y a surement mieux mais celle-ci est sans effort juste au bout de notre rue.
Diner ensuite dans le « centro storico » d’Orosei, très mignon avec ses petites rues pavées, ses églises à tous les coins de rue, ses placettes ombragées…La « Taverna », avec ses fringantes nappes à carreaux, nous a repus de pizzas et de vin cannaunnau, retour au lit, dodo immédiat.
Une galerie spéciale dédiée aux peintures murales d’Orgosolo